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01/10/2016

Le Blues du BAT

BAT pour Bon à tirer. Le cauchemar de beaucoup d'auteurs et peut-être même de tous. Le bon à tirer, c'est le manuscrit qui vous arrive finalisé, ou presque. Car il faut votre aval. Vous devez le relire, voir si tout colle, faire la chasse aux dernières fautes ou coquilles qui, par un effet malheureux, n'auraient pas encore été débusquées jusque-là. Après, quand vous avez validé, c'est le départ pour l'imprimeur et le livre sortira tel quel. Si par malheur quelque chose vous a échappé, par exemple, une erreur de nom ou de prénom, voire une incohérence quelconque, ben, ce sera le lecteur qui risquera de s'en apercevoir. Bien sûr, il y aura les réimpressions, mais en attendant... Certains pensent que tout ça c'est le travail de l'éditeur, point barre. Eh bien non, le dernier mot revient à l'auteur qui, lui seul peut comprendre et rectifier ce qu'auraient mal interprété des correcteurs par exemple. Lourde responsabilité que ce BAT. Personnellement, j'ai relu, le stylo pointé sur chaque ligne, celui d'Incarnatio, mon prochain roman à paraître le 4 novembre, rien que 5 fois. Eh oui, anxieux de nature, ce passage obligé est une torture pour moi, enfin presque. Voilà, c'est fait et passé pour celui-là, en attendant le prochain et de reconnaître le blues du BAT...