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06/12/2017

La rivière du temps

Depuis ce matin, sur les réseaux dits sociaux, il y a les inconditionnels de Johnny Hallyday qui s'expriment, mais il y a aussi ceux qui le snobent et qui y vont de leur humour de circonstance. Pour moi, Johnny Hallyday, c'est mon enfance au début des années 60, une époque où les gens savaient encore communiquer en direct, où les amis n'étaient pas virtuels mais réels. Nourri aux rythmes afro-cubains dont raffolait mon père, je découvrais en visitant les voisins comme cela se faisait alors, le rock et son représentant. Une époque, révolue, résolue. Je me suis aperçu ce matin que l'on avait annoncé la mort de quelqu'un qui avait accompagné ma vie, au point que je pensais qu'il me survivrait, comme  la Tour Eiffel ou je ne sais quoi d'autre encore. Un être intemporel s'en est allé, du moins a quitté son enveloppe charnelle pour remonter la rivière à qui, en 1969, il demandait d'ouvrir son lit pour un voyage, certainement posthume.

 

Il y a huits ans

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Il y a huit ans, Gilles Guillon sélectionnait mon premier polar à être publié. Il s'agissait de "La veuve de Béthune". Ce polar psychologique, d'ambiance, d'atmosphère, constitue sans aucun doute la genèse du Chat Moiré Éditions, mon éditeur actuel.