Il y a un an

Il y a un an, nous nous apprêtions à entrer dans les territoires rébarbatifs de Neverland. Pour l'heure nous étions en pleine tempête et, d'ici quelques heures, un arbre allait s'abattre dans mon patio. Petite misère à côté de ce qui se préparait. J'étais en pleine promo de mon dernier polar "Nuits grises" qui était paru au cours du mois de novembre 2019. Tout continua normalement jusqu'au 28 février où, d'un coup, sans prévenir, on nous annonça que la France était entrée dans la phase 2 de l'épidémie dont on nous parlait sans plus depuis quelque temps. Arrivèrent alors les formules horripilantes dont on nous abreuve encore copieusement aujourd'hui : gestes barrières, distanciation sociale ou physique... Bref, je serais presque tenté de dire le début de la fin, mais le terme correcte serait plutôt de la non-fin. Un an après on y est encore et on ne sait pour combien de temps. Quand il n'y avait pas de vaccins, on nous disait qu'on s'en sortirait dès qu'on en aurait et, maintenant qu'il y en a, on nous a trouvé des variants de derrière les fagots. Et bien sûr, tout est remis en questions. Gageons que si, d'aventure on réglait le sort des variants, on nous sortirait à nouveau quelque chose et ça serait reparti pour un tour. Mais pendant ce temps-là les médias jubilent, les toubibs sont devenus des stars, et les politiques, comme à leur habitude, glosent et se mettent en scène.

Période sombre, très sombre, où l'on vit au rabais, ou tout est annulé, où la politique de la terre brûlée prévaut.

Que nous apportera le printemps ? Qui serait capable de le dire ?

À bientôt, sous de meilleurs jours.

News de décembre

Voilà, on va bientôt terminer 2020. Qu'attendre de 2021 ?  La programmation déjà annoncée pour le début de l'année et même un peu plus ne porte pas à hurler de joie. Mais on verra...

Un conseil toutefois, boycotter toutes les chaînes d'info, pour se tenir un minimum au courant, un peu de zonage sur les réseaux dits sociaux suffit amplement, à condition quand même de minuter son passage.

Alors quoi de neuf ? La nouvelle à partir d'un poème de Rimbaud (voir le post précédent) a été écrite et envoyée. À priori, elle plaît, donc j'espère faire partie du recueil à venir.

Je peaufine ma nouvelle uchronique à soumettre au maximum au mois de mai pour une publication éventuelle en novembre dans la revue Galaxies.

Pour les salons du livre ? Grand mystère ! Pour ce qui est des dédicaces en librairie c'est à nouveau la mise à l'arrêt.

Alors, si vous avez envie de lire un bon petit polar d'ambiance, d'atmosphère plein de suspense, Le Chat Moiré éditions vous en propose 5.

 

Pour en prendre connaissance c'est ici :

 

Et encore ici :

Polars psychologiques, d'ambiance, d'atmosphère (wordpress.com)

Vous pouvez en commander , 1, 2; 3... 5, chez votre libraire préféré.

Ou directement au Chat Moiré éditions par ce biais :

commandechatmoirc3a9-1.pdf

 

Merci pour votre soutien !

 

Bonnes fêtes et que 2021 nous venge envers et contre tout de 2020 !

À bientôt !

Rimbaud

Nouveau défi. Il y a 150 ans, Arthur Rimbaud a séjourné dans la ville de Douai. À cette occasion, des acteurs locaux ont décidé l'édition d'un ouvrage regroupant des textes écrits à partir de poèmes inclus dans l'œuvre "Les Cahiers de Douai". Un poème m'a été octroyé. Je dois avouer qu'au départ, ce n'était pas celui qui risquait le plus de m'inspirer. Mis en y regardant de plus près, les idées sont venues et je tiens la trame désormais. Ramassage des copies le 15 janvier. Il sera prêt.

Raconte-moi une photo (one more)

J'avais dit précédemment que je laissais tomber l'écriture pour l'instant, mais autant demander à un pommier de ne plus donner des pommes. J'ai récidivé avec les photos de Marc Bailly. Un texte à partir d'une photo, libre cours à l'imagination, voilà qui ne peut que me convenir.

Pour les Facebookiens, vous pouvez accéder à mon texte et à d'autres d'ailleurs, en suivant le lien :

https://www.facebook.com/racontemoiunephotographie/

 

Précédemment également, je lançais un appel à la solidarité pour mon éditeur Le Chat Moiré éditions. On ne peut pas dire que cela ait ému les foules, mais qu'importe, soyons persévérant.

Librairies fermées, salons du livre annulés = 0 € de chiffre d'affaires pour le Chat Moiré éditions.

Les tarifs du Chat Moiré éditions sont tout à fait démocratiques, ( 9,50 et 11 €), le port est gratuit.

Un petit inconvénient, je vous l'accorde, on ne peut pas commander et payer en ligne. Il faut faire un bon vieux chèque (sans doute le moyen de paiement le plus sécurisé) et se rendre à la poste avec son attestation dérogatoire. Eh oui, on ne peut pas offrir tous les avantages, mais en contrepartie vous recevrez votre roman dans des délais très brefs. Commandes traitées à l'instant T.

Alors pour ce faire vous suivrez le liens :

https://lechatmoireeditions.wordpress.com/publicationsachat/

Le bon de commande se trouve en dessous des descriptifs des romans, et apparaît en rouge.

 

Vous pouvez le trouver également ci-dessous :

commandechatmoirc3a9-1.pdf

 

Nous comptons sur vous, et à bientôt !

News d'octobre

Pour la 2ème fois cette année, le calendrier de dédicaces établi conjointement avec Odile Guilheméry, se trouve réduit à néant pour cause de confinement.

C'est un fait, un constat et je n'irai plus loin à ce sujet.

Je vous dirais quand même que mon éditeur Le Chat Moiré éditions, étant un éditeur underground qui compte à 90% sur les dédicaces en librairie et dans les salons du livre, quasiment tous annulés depuis mars, ne va plus vendre grand-chose, pour ne pas dire rien du tout.

Alors, si vous voulez l'aider, vous pouvez commander ses ouvrages chez votre libraire préféré ou directement chez lui en suivant le lien :

 

https://lechatmoireeditions.wordpress.com/publicationsachat/

 

Pour ma part, je vais mettre de côté pour l'instant tout ce qui touche à l'écrit. Je sais, j'ai un roman en cours de corrections. Mais là aussi, une pause. Il n'est pas motivant de travailler dessus en ce moment, face à un avenir totalement bouché.

Je vais bien sûr continuer à me tenir en retrait de tous les médias qui font leur miel de la situation actuelle en se vautrant dans le sensationnalisme mortifère.

Je vais continuer à composer des chansons que je mettrai en ligne sur ce blog et, ma foi, dans quelques mois, je regarderai où nous en sommes...

 

Bon voyage Yoko...

En mars 2017, j'avais écrit un texte "Mort d'un chat", à propos du décès de mon chat Tigret emporté par le cancer.

Hier c'est Yoko qui est parti, du moins que l'on a été contraint de faire partir. Il y avait eu une première alerte il y a 15 jours. On avait cru, et le véto nous avait confortés, à une poussée d'arthrose. Une piqûre antiinflammatoire et des complément alimentaires, et Yoko était petit à petit reparti. Bon, il chassait encore des fois des pattes arrières, il tenait sa tête un peu inclinée... mais l'arthrose peut entraîner des raideurs de partout... Alors, on espérait encore.

Puis hier vers 12 h 30 ou un peu plus, grosse crise. Deux attaques successives... Je passe sur les détails. Retour chez le véto, et là, la sentence tombe : problème neurologique grave. Perte de la vue, de la motricité, miaulements de douleur ou de détresse. Souffrances !

Voilà, il fallait soulager Yoko. Il repose près du patio qu'il a tant de fois traversé, près de la maison où il est né et où il a vécu heureux durant 16 ans, 3 mois et 4 jours.

Des quatre chats nés de la même portée le 8 juillet 2004, il ne nous reste plus que Noria, dite Nono, la seule fille, celle que j'appelle désormais la vétérane.

Yoko nous a apporté énormément de bonheur durant toutes ces années. Je possède une vidéo de lui, mais c'est trop tôt pour la regarder.

Bon voyage Yoko, et merci, mille fois merci, d'avoir débarqué chez nous une nuit de juillet.