Les falaises de Folkestone

Une chanson forcément autobiographique, mais aussi celle d'une époque, d'une jeunesse. Les années 70, on prenait le Car Ferry pour traverser la Manche. Premières vues, les falaises de Folkestone. Ensuite, en route pour la gare de la ville, direction Charing Cross Station à Londres. Dans le quartier d'Holborn, à deux pas de la station de métro du même nom, il y avait un petit hôtel pas cher avec breakfast compris. Ensuite, c'était le pèlerinage dans la capitale de la pop anglaise, sur les traces des Rolling Stones et bien d'autres.

Paroles de circonstance avec un fond musical folk évidemment teinté d'harmonica dylanien toujours bienvenu.

 

La plage

Un texte écrit il y a pas mal d'années que j'ai eu envie de sonoriser.

 

Camargue Swing

La Camargue est forcément rattachée aux Gitans avec le pèlerinage aux Saintes. Qui dit Gitans dit Manouches, dit jazz manouche. Dans ma chanson "Camargue Swing", j'ai associé la Camargue, un lieu toujours envoutant à l'art du grand Django. Le clin d'œil à "Minor Swing" est assumé tout comme le style musical de la chanson. Un style que par ailleurs j'affectionne tout particulièrement, nourri que j'ai été depuis longtemps à tout ce qui swingue.

Le temps du temps

Le temps des beatniks sur les quais de la Seine, sans voitures mais remplis de musique, le temps des voyages en minibus ou bien dans sa tête jusqu'à Goa, Ibiza et même parfois jusqu'à Katmandou. Par les temps qui courent on ne peut être que nostalgiques, nostalgiques des années 60, 70. Même si j'ai écrit cette chanson avant la période épouvantable que nous connaissons, j'y cultive la nostalgie et surtout ce phénomène inexorable : le temps qui passe et ne repasse.

Parti pour un voyageur

Un voyageur qui arrive dans une petite ville le soir. La nuit est tombée, il est guidé par une enseigne lumineuse, celle d'un hôtel près de la gare où n'arrête plus les trains. Le voyageurs est arrivé là avec un camionneur qui écoutait de la country et du blues. Scènes de films, de romans également. De ceux que j'aime écrire. Je retrouve avec cette chanson l'ambiance de mes romans et c'est parfait pour moi.

Écoutez :

 

Confinée

Rien à voir avec l'actualité, mais un texte à partir d'une photo de Marc Bailly. Il existe divers formes de confinement… à suivre :

 

Un jour la nuit est tombée sur sa vie.
Et le brouillard est venu chambouler ses pensées.
Elle a erré dans la ville incertaine.
Jusqu’à un bout de trottoir qui est devenu son territoire.
Un espace public devenu domaine réservé.
Elle s’est assise, écroulée plutôt dans cet espace dérisoire.
Elle est demeurée.
Confinée dans son surplus de vêtements.
De hardes comme autant de protections illusoires.
Confinée avec ses bagages, tout son univers et ses richesses.
Confinée dans un coin de cité.
Derrière la foule.
Coincée entre la poubelle réceptacle du trop-plein inutile.
Les boutiques miroirs de l’abondance utopique.
Elle est restée confinée dans ses pensées vagabondes.
À la recherche d’un lendemain meilleur.
D’un retour vers le passé d’une autre existence.
D’une renaissance à la vie et ses lumières de fêtes.

Patrick S. VAST – 31 mars 2020