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29/03/2011

Le cimetière des morts qui chantent

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Un polar qui se déroule dans le milieu des pompes funèbres ne manque jamais d'intérêt, Frédéric Dard nous l'ayant  prouvé avec "Le pain des fossoyeurs". Et justement, "Le cimetière des morts qui chantent" était à l'origine un titre de Dard qu'il n'a jamais publié. Mon confrère de chez Ravet-Anceau, Maxime Gillio, grand admirateur de Dard, a donc sauté sur l'occasion et a relevé le défi d'écrire un roman à partir de ce titre. Au final, un troisième Dacié-Marquet de bonne facture, ancré dans la Flandre profonde, et dont les débuts nous font remonter le temps jusqu'à la Seconde Guerre mondiale, le temps des luttes entre collabos et résistants, des règlements de comptes qui relevaient très souvent plus de l'intérêt personnel que de l'idéologie générale. Après ce prologue dans le passé, nous arrivons à notre époque actuelle et ses problématiques : travailleurs clandestins, sans papiers... Et quand les morts d'antan continuent de chanter de bien singulière manière, on est embarqués vers des pistes qui ne sont pas forcément les bonnes, et où les situations peuvent se rejoindre avec une naturelle efficacité. Un bon polar bien mené dans une langue tantôt imagée, tantôt traditionnelle, dans le sens parfois littéral du terme.

Ce roman qui était épuisé est réédité en collaboration avec La Voix du Nord, le quotidien local, et il est encore disponible dans les kiosques de la réion Nord pour une bonne semaine.

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