11/11/2016
11 novembre
Après avoir écrit le Ruisseau rouge, m'est venue à l'esprit la situation de 1914. Des gens vivaient tranquillement, ne demandaient rien à personne. Pour la plupart des jeunes qui ne souhaitaient que croquer la vie à pleines dents et que l'on a envoyés à la mort pour la cause des marchands de canons, des financiers de tout poil, pour des tripatouillages dont ils se situaient à mille lieues.
Est-ce que ça pourrait recommencer un tel sacrifice humain ? À l'heure où les idées moisies reviennent au grand galop, que les mots en "ismes" refleurissent portés même par une certaine jeunesse inconsciente qui s'en gargarise... tout est possible.
Il y a une quarantaine d'années, Higelin suppliait d'alerter les bébés. Son cri peut retentir à nouveau.
Alerte, alerte, alerte...
19:14 Publié dans Actualité et divers, Mes romans | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook
Les commentaires sont fermés.