05/01/2017
Le syndrome du pavé
Je viens de terminer un thriller écrit par un auteur danois. Bon, les auteurs du Nord ont plutôt le vent en poupe et c'est sans aucun doute mérité. Ce roman était très bien ficelé, bonne intrigue, personnages très intéressants et il comptait 732 pages. Et c'est là tout le malheur. Pavé oblige, l'auteur a commis au moins 300 pages de trop. 300 pages de digressions, de redondances, en un mot, de remplissage parfaitement inutile. Mais voilà, il existe toute une génération qui demande à en avoir plein les mains quitte à survoler les passages chiants, l'important étant de se situer dans la mode, la tendance. Fi des polars à 150/200 pages du Masque ou du Fleuve Noir de la grande époque, à moins de 400 pages (minimum), un roman ne peut être acceptable.
Pour ce qui me concerne, j'aurais dû trouver le roman génial, mais avec son surplus de 300 pages, je l'ai trouvé simplement bon, et je ne lirais plus cet auteur, à moins qu'il ne se décide un jour à faire plus court, qu'il se libère du syndrome du pavé, du diktat des 700 pages obligées.
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