Sacré Lupin

J'ai déjà eu plusieurs fois l'occasion de parler de mon chat Lupin, réincarnation d'un routard des seventies. Chaque année, dès que le soleil brille, il taille la zone, et revient toutes les deux ou trois semaines montrer qu'il est encore en vie. Cette année nous avons eu la bien mauvaise idée de lui mettre un collier avec notre numéro de téléphone au cas où... Lupin est parti le 7 juillet, a fait une apparition de 5 minutes le 14 avec le collier toujours en place puis... plus rien. Compte tenu de la canicule, des orages, des pluies abondantes et de sa fragilité (calcul et rétention d'urine en 2007) nous avons bien cru que c'en était fini de lui. C'était sans compter sur Lupin qui est réappru hier, après donc presque deux mois d'absence, aux aurores, avec... une patte prise dans le collier. Ce dernier a été vite évacué mais voilà... Lupin avait une entaille profonde en haut de la patte à l'articulation. Visite chez le véto hier après-midi et retour de Lupin bandé et agrémenté de 12 agrafes. Problème : un routard sera toujours un routard et Lupin qui se sent mieux, veut déjà reprendre la route. Situation guère envisageable... on ne peut le laisser repartir pour peut-être deux nouveaux mois dans la nature avec ses 12 agrafes qui, je l'espère, seront enlevées très rapidement.

Au bord de l'eau

 

 

Où sont les plages ?

Demain 3 septembre, les petits écoliers retournent en classe. Eh oui, j'ai bien écrit 3 septembre. Dans le temps, comme disent les anciens, on ne reprenait  pas avant le 14, voire le 15. Oui, mais, c'était le temps du "ciel, du soleil, de la mer". Surtout la mer. Car les vacances d'été, si l'on pouvait aussi les passer à la campagne ou à la montagne, la destination privilégiée était la mer. Et la mer, on la préférait de loin l'été, d'où la rentrée à la mi-septembre. Mais maintenant, on a étendu les "sports d'hiver" comme disaient les anciens, alors on raccourcit l'été, enfin les vacances d'été. On s'en fout de ceux qui ne peuvent pas piffrer la neige et la montagne et qui préfèrent le sable chaud et les vagues. L'hiver, toujours l'hiver. Brrr, on en frissonne. Adieu slows de l'été, adieu dancings la nuit au bord des plages, adieu toute une époque... Alors soyons passéistes, nostalgiques et surtout iconoclastes, et écoutons un bon slow de l'été en pensant que demain, les petits écoliers seront enfermés, tandis que le ciel sera bleu, le sable chaud, la mer tiède...

 

Une histoire dans le temps

Une bonne chanson (audition vers la fin du reportage) et une bonne histoire...

 

Natures vivantes