C'est ce samedi

Voilà, nous sommes vendredi, le grand jour approche. Une première pour ce salon qui, je l'espère, passera allègrement  le cap de la première édition et se pérénisera. J'ai toujours aimé le fantastique et je regrette qu'en France il ne connaisse pas le même succès que dans bien d'autres pays. Habitué des salons généralistes ou spécialisés polar, j'attends avec impatience la rencontre avec les aficionados du genre, et notamment ceux qui sont restés attachés à un fantastique traditionnel comme celui que je présente cette année. La suite, demain, et on en reparlera...

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Lys, morne plaine

1980, le commissaire Macquart écrit sa confession, et nous voilà partis pour l'année 1963. Les années 60, le temps où l'on parlait d'inspecteur de police et où l'on fumait, où l'on fumait partout. Dans les commissariats, dans les bistrots... Bon, c'est peut-être anecdotique, mais le moindre détail est important pour bien planter un décor. Et dans ce roman, on y glisse allègrement dans les années 60, on y est, aucune faute, croyez-en quelqu'un qui les a vécues. Mais les années 60 ne sont pas uniquement prétexte à une ambiance rétro bien agréable et qui contribue entre autres au charme de l'histoire. Non, celles-ci sont indispensables, car on va remonter encore de presque vingt ans dans le passé, pour arriver à la Seconde  Guerre mondiale, la période de l'occupation, le nœud central de l'intrigue. Et ainsi, nous arrivons à un roman bien ficelé, au suspense garanti jusqu'au bout, le tout servi par une parfaite page d'Histoire.

"Lys, morne plaine", 4ème opus de Philippe Declerck chez Ravet-Anceau, et une grande réussite.

http://www.ravet-anceau.fr/catalogue.asp?idlivre=255

Polar vision

Un bon décor de polar comme je les aime. 

VAST

Si ce n'est moi c'est donc l'autre...

Fantastique que plus

On reste dans le fantastique toute la semaine, jusqu'aux Halliennales

http://www.facebook.com/pat.vast?ref=name#!/photo.php?fbi...

Back Up

http://www.lamanufacturedelivres.com/le_site/Back_up.html

Depuis trois ans que je baroude dans les salons, j'avais eu l'occasion de croiser Paul Colize, à Lens, Templemars... Mais je n'avais pas encore lu un de ses romans. En surfant sur le net, la découverte de son dernier, "Back Up", a forcément attiré mon attention. Dans "Back Up", on parlait d'un groupe de rock, on parlait des années soixante, de tout ce qui m'avait fait vibrer vers 13/14 ans et même après. Samedi au salon du polar de Templemars, c'était l'occasion de commencer le voyage "back to the sixties". Les 400 pages s'avalent vite, car si l'on est bercé par The Swinging London et la musique des Beatles, Stones and so on... On a affaire à un sacré roman ficelé au cordeau, construit comme un puzzle, avec des come-back, des histoires superposées, un thriller rock qui commence au premier mot avec un style efficace qui bat la mesure. Je savais que cette putain de guerre du Vietnam avait été celle du napalm, des défoliants, de l'agent orange et de bien d'autres saloperies, mais dans "Back Up", on découvre une autre arme de destruction humaine, qui s'en va puiser ses diaboliques effets au tréfonds des guitares saturées et des amplis Marshall double-corps. Woodstock, c'était une réponse au bourbier Vietnamien, "3 jours de paix, d'amour ou de musique" et dans "Back Up" on s'aperçoit que les addicts de Carnaby Street   et de Frisco, côtoyaient ce qui pouvait conduire au chaos. Le roman  est un bon thriller rock qui laisse le suspense arriver jusqu'au bout, avec une fin.... À vous de le lire pour le savoir, le lire avec un fond musical à unir toutes les générations, comme celui-ci :