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13/12/2012

Only Blues


Muddy Waters & Willie Dixon - Hoochie Coochie Man par monamijp

12/12/2012

Cats

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06/12/2012

Harpicide

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Michel Vigneron a commis trois polars chez Ravet-Anceau, avant de débarquer chez Sirius avec "Calais Jungle". Si durant ces quatre romans on voyageait entre Boulogne et Calais, le dernier avec, le terme « Jungle » dans son titre, nous préparait à d'autres aventures, l'auteur ayant justement accosté en Guyane en septembre 2010. Nouvelle contrée et nouvel éditeur au sens large du terme pour ce cinquième opus, puisque L'Atelier Mossésu est un éditeur qui démarre tout juste et avec un personnage singulier : L'embaumeur, alias Luc Mandoline, un thanatopracteur ! Le polar a connu des flics, des privés, et même des cambrioleurs, mais cette entrée en scène d'un héros en relation avec les pompes funèbres, marque indubitablement un tournant novateur et original.

 

Mandoline ayant été un temps légionnaire, l'aubaine était trop belle pour ne pas nous emmener barouder dans cette Guyane que l’auteur connaît bien désormais.

 

Parti avec Sullivan, un collègue embaumeur, et Élisa, une journaliste, pour enterrer un légionnaire tombé sous les balles, Mandoline va mener une enquête pour connaître les causes réelles de la mort de l'intéressé. Cela nous plongera dans la jungle, dans la moiteur, dans un univers en marge de toute règle, où la vie et la mort ne comptent plus, où tout n'est qu'une question de survie. La découverte d'un villages d'orpailleurs clandestins, ces hommes qui empoisonnent la terre de Guyane et ne reculent devant rien pour une simple poignée de poussière d'or, constitue un moment très fort du roman. On erre dans une cité où se côtoient le vice, l'alcool, les putes, un enfer perpétuel où chacun consomme des instants de survie comme un ultime souffle avant la mort.

 

Tout le long du roman, on évolue dans la moiteur, la chaleur suffocante, et les parfums de pourriture se mélangent à ceux de la forêt, où l'odeur âcre de la destruction tente toujours de surpasser les senteurs insidieuses d'un monde de vues imprenables.

 

L'embaumeur est appelé à connaître d'autres aventures sous la plume d'auteurs divers et variés qui l'habilleront de leurs univers respectifs. Dans ""Harpicide", il prend un long bain de miasmes de désespérances humaines, et c'est ce qui confère au récit sa force et sa beauté.

 

Tout le long du roman, j'étais accompagné par le vieux souvenir « Du tigre des lagunes », un Bob Morane lu il y a un paquet de décennies. Certes, le récit « d’Harpicide » nous bouscule à très haute puissance, le ton nous culbute, ce qui n’est peut-être pas vraiment le cas de l’œuvre d’Henri Vernes, mais cela prouve au moins qu’en plus d’être un excellent polar, la dernière œuvre de Michel Vigneron, est également un vrai roman d’aventure comme on les aime.

Pour en savoir plus et acheter "Harpicide", on clique ci-dessous :

 

http://www.atelier-mosesu.com/harpicide-de-michel-vigneron/

 

 

 

 

01/12/2012

4ème dimension

Le fantastique et la SF à la mode des années 60 du XXème siècle passé. Eh oui, il faut commencer à préciser car, à la vitesse où le temps passe, on arrivera vite aux années 60 du XXIème. En tout cas, le fantastique et la SF que j'affectionne tout particulièrement.

27/11/2012

Le petit asssassin

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Si je suis emballé par ce roman, ce n'est pas tant parce qu'il se déroule dans le Vieux-Lille en 1977, et que j'habitais à cet endroit à la même époque, mais parce qu'il constitue pour moi le polar parfait. Bonne intrigue, personnages crédibles et enchaînements cohérents le caractérisent et c'est très bien.

 

1959, c'est la guerre d'Algérie, Hermance qui a toujours vécu là-bas, retrouve deux membres du personnel de la maison égorgés et,  surtout, croise le regard rieur d'un des assassins : un gamin, même pas encore un adolescent.

18 ans plus tard, institutrice dans une école primaire du Vieux-Lille, elle croit reconnaître dans le visage d'un de ses élèves, le gamin d'Algérie. Rabrouée sans cesse par son mari collectionneur d'armes et gagné par la manie sécuritaire, Hermance va gamberger jusqu'à entrer dans un engrenage diabolique...

Ce roman est celui de l'âme humaine en proie à ses tourments, ses obsessions jusqu'à la culbute. Le passé n'est jamais mort, et les images de douleur peuvent teinter de noir et de rouge un présent désanchanté.

Ce roman date de 2006, il devient rare, et comme l'auteure en a commis d'autres depuis, un tour sur son site s'impose pour un état des lieux :

http://www.lucienne-cluytens.fr/

 

 

23/11/2012

On the TV

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Un petit clin d'œil à mon confrère Ludovic  Bertin de chez Ravet-Anceau qui parle de sa "Lettre de Dunkerque" sur Opal TV, la télé de la Côte d'opale où j'ai vu le jour... Pour regarder, on clique sur l'écran.