Achats

 

 

 

 

 

Sans vouloir, bien sûr, vous pousser à la consommation, je vous rappelle que mes romans peuvent être achetés en ligne, par exemple,  sur fnac.com et furet.com (adresse dans la colonne de droite).

Et bonne lecture !

Critique des passions

 

 

Polar, SF, fantastique, vous connaissez bien  mes passions maintenant. Et, en parlant de passions, j'ai commis un historico-rétro-sentimental qui s'appelle justement "Passions sur la Côte d'Opale". Ça vous le saviez aussi. Alors voici une critique à propos de ce roman. Bon, vous noterez un bémol vers la fin, mais églement une conclusion demeurant nettement positive.

http://boulevardpassion.forumactif.com/t1872-passions-sur...

Roman story (3)

Il existe deux principales écoles dans le polar, ou plutôt deux approches. Soit un crime a été commis et on cherche le coupable, soit on connaît le coupable et on voit comment il va pouvoir s'en sortir.

J'appartiens à la deuxième école, avec en plus un plaisir non dissimulé à montrer comment le ou les crimes vont être commis. Mes polars sont bâtis suivant un système d'engrenages. Un quidam est pris dans une inexorable mécanique qui va l'amener à l'irréparable, et ensuite, au lecteur de suivre ses périnigrations jusqu'au déroulement que je souhaite toujours surprenant. Mélange de roman noir, de polar psychologique et de suspense, je désire apporter des polars alertes et prenants. C'est ainsi qu'ont été pensés les romans "La veuve de Béthune" et "Béthune, 2 minutes d'arrêt", ainsi que celui qui est en lecture chez mon éditeur et le tout dernier qui approche de ses 90 pages dactylographiées.

Roman story (2)

Comme vous avez pu le remarquer j'en suis à mon deuxième polar, signe que le genre me convient particulièrement. Le polar évoque a priori les policiers, l'ambiance des commissariats et moult digressions, voire méditations sur le boulot de flic et ses ramifications. La TV nous a habitués à cela que ce soit avec la série des Moulin, Navarro ou autres Julie Lescaut, ou encore avec une pléiade de flics anglais, allemands, suédois... Une des particularités de mes polars est que les flics y jouent les seconds rôles. En effet, je m'intéresse aux gens de tous les jours, aux personnes du quotidien : vous, moi, votre boulangère, mon percepteur, le gars qu'on croise tous les matins dans le train ou dans le métro ou à la station essence que l'on fréquente régulièrement. J'irais même jusqu'à dire que dans mes polars, les flics servent d'appoint. Point d'autopsies sanglantes, point de procédures fastidieuse, ce que je montre, c'est la vie de n'importe quel quidam qui menait une existence sans histoire, jusqu'à ce que... tout dérape.

Roman story

Comment part un roman, et de quoi part-il ? J'ai désespéré tous mes professeurs de français jadis en ne construisant pas de plan pour mes dissertations. Je n'ai pas changé avec mes romans : pas de plan écrit mais une technique sans doute un peu spéciale qui est la suivante. Une idée me vient, je la laisse mûrir à son rythme, puis quand elle prend forme je commence à la cogiter pour la porter à maturation. C'est une vraie cuisine romanesque qui s'opère dans ma tête et quand je tiens un bon scènario avec déjà les personnages élaborés mais surtout l'intrigue menée à sa fin, je laisse le tout reposer comme une bonne pâte à crêpes. Ensuite je sors ma poêle, pardon mon ordinateur, et j'affole le clavier. Ça démarre souvent tout de suite, si la pâte a bien reposé, il ne doit pas y avoir de problèmes. Ensuite, le roman se met en branle, l'action s'impose mais surtout les personnages. Et c'est là que je ne regrette pas l'absence de plan, car tout peut encore se jouer, jusqu'à la fin qui risque d'être très souvent différente de ce qui était prévu au départ. Les personnages, il faut ne plus faire qu'un avec eux et les laisser vous guider. L'auteur choisit et couche sur le papier ses créatures qui prennent tout naturellement leur autonomie. N'ayant pas de plan, les chapitres se découpent au fur et à mesure de l'intrigue, et les sous-chapitres font de même. Une seule ligne directrice qui doit pprévaloir : l'intrigue, toujours l'intrigue. Un roman, c'est trois choses.

1) une bonne histoire

2)  une bonne histoire

3) une bonne histoire

 

Pour ma part, j'estime que cette règle vaut pour tous les styles, tous les genres.

Ne pas ennuyer le lecteur : presque un acte de foi et une exigeance. On l'emmène et il doit suivre en plein consentement...

Manus

 

 

 

Un manus en lecture en ce moment chez Ravet-Anceau et un autre en cours d'écriture. Toujours du polar, de l'instrigue, du suspense. Mais découvrez pour l'instant si ce n'est déjà fait, "Béthune, 2 minutes d'arrêt", un roman qui ne vous fera plus monter dans un train de la même manière lorsque vous l'aurez lu.