07/11/2016
Route toujours
Comme vous le savez, "Incarnatio" c'est pour dans J-7. Alors j'ai repris les relectures et corrections de mon roman routard, mon road-movie des années 1970.
Et pour l'ambiance, quoi de mieux qu'un bon vieux Antoine de 66 ?
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05/11/2016
Au salon
Salon du livre et de la BD de Coudekerque-Branche (près de Dunkerque) ce samedi 5 novembre, et première incartade pour "Incarnatio"...
20:11 Publié dans Mes romans, Mon actualité | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook
03/11/2016
Incarnatio (les personnages principaux)
Après la présentation du roman sur le fond, abordons les principaux personnages.
James Simmons, auteur de Thrillers qui, afin de séduire un large public friand de tueurs en série, en choisit un bien horrible et bien sanguinaire comme personnage récurrent de ses romans. Il a vu juste car, très vite, le tueur à la hache qu'il a créé, lui amène gloire et fortune.
Mais... ne va-t-il pas le payer cher un jour ?
Alex Shade, est censé être un être de papier sorti simplement de l'imagination du romancier. Mais qu'en est-il exactement ?
Sylvia, épouse du romancier, va suivre la descente aux enfers de son mari.
Le commandant Mario Moriati, grand amateur de Franck Sinatra, déteste les tueurs en série de papier et encore plus ceux de la vraie vie, compte tenu que son épouse Edwige se consume depuis cinq ans dans un fauteuil roulant à cause de ce genre d'individus.
Jacques, brigadier de police, est l'un des rares amis de Moriati.
Agathe, épouse du brigadier, au contraire des Moriati, fantasme complètement sur les tueurs en série et tout particulièrement sur Alex Shade. Où sa passion la conduira-t-elle ?
Commissaire Levillet, éprouve de l'animosité pour Moriati, estime son adjoint le capitaine Gillet et surtout, possède une propension à se servir facilement de son arme.
Commandant Breuzard et lieutenant Foriani, ces deux policiers de la PJ de Nice vont seconder Moriati pour le meilleur.
Alex Jones. Personnage mystérieux qui, non content d'être aussi un inconditionnel du tueur à la hache, lui ressemble en plus trait pour trait... Qu'est-ce à dire ?
Jim Flesh autre fana du tueur en série, revenu d'Afghanistan après y avoir vu des horreurs. Malgré et/ou à cause de cela, il s'identifiera rapidement à Alex Shade.
À suivre... dans le roman bien sûr.
Retour sur Moriati, et pour détendre, un peu de Sinatra, la musique adoucissant toujours les mœurs :
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01/11/2016
Toussaint 1970
Cette année-là j'avais 17 ans et une certaine passion pour les sorties en discothèques. Apprendre au matin du 1er novembre que 150 jeunes étaient morts dans l'incendie du 5/7, une boîte dans l'Isère, m'a fortement marqué, comme beaucoup de mes potes de l'époque. J'ai toujours gardé ce drame dans un coin de ma mémoire, et c'est sans aucun doute ainsi qu'est né des décennies plus tard, mon thriller fantastique "Igneus".
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30/10/2016
Rovolution (la suite)
Bon, il se fait un peu attendre cet e-book de SF consacré aux androïdes. La mise en activité du blog qui lui sera consacré aussi, par la même occasion. C'était prévu pour octobre la sortie, apparemment ce sera plus tard, mais ça viendra. La couverture est en cours d'élaboration, j'ai envoyé à l'éditeur la semaine dernière ma bio/biblio et la rédaction de la 4ème de couverture, alors on patiente...
Puis, dans bientôt J-15, ce sera "Incarnatio" et sa sortie nationale. Pour l'heure je peaufine "Des nouvelles des chats" pour Aconitum éditions, et ensuite je reprends mon road movie qui devrait sortir en 2018.
Et dès samedi à venir, je reprends les salons et dédicaces, pour la promo de "Incarnatio".
À bientôt...
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27/10/2016
Incarnatio (genèse et écriture du roman)
Alex Shade, tueur à la hache qui a apporté gloire et fortune à James Simmons, devient son pire cauchemar quand le romancier se met à croire que le personnage qu’il a créé s’est incarné et le pourchasse....
La date du 14 novembre approchant peu à peu, il est temps que je vous en livre plus sur le roman.
Au départ, « Incarnatio » devait être un roman fantastique, on devait se situer dans le domaine de l’irrationnel le plus complet.
Ainsi il était question d’un romancier dont le personnage récurrent se matérialisait, s’incarnait (d’où le titre qui signifie incarnation en latin ecclésiastique, eh oui…), dans la vraie vie, pour venir tourmenter son créateur. Il sortait des écrits, de l’ordinateur du romancier, pour surgir dans son quotidien.
Ça, c’était au départ. Puis, j’ai pensé qu’il serait plus intéressant de traiter le roman sous la forme d’un thriller et de demeurer dans le rationnel.
Le principe restait au final le même. Le romancier se retrouvait un beau jour face à son personnage. Mais comme on ne se situait pas dans le fantastique, il pouvait s’agir du parfait sosie de ce personnage, d’une ressemblance troublante, ou alors… et c’est là que ça devenait intéressant. Car je pouvais aborder alors différents thèmes, comme la frontière entre le réel et la fiction, la création littéraire, l’imagination.
Un personnage de roman peut-il naître de rien, ex nihilo, c’est-à-dire de la seule imagination du romancier ? Ou encore, l’imagination n’est-elle que le fruit du travail intense des neurones du cerveau ? Quel est le rôle du vécu, du passé, voire d’un éventuel traumatisme enfoui ?
Voilà les thèmes que l’on trouve dans « Incarnatio » et qui, à mon sens, concourent à l’intérêt du roman.
Je vous rassure, il ne s’agit pas d’un traité philosophique mais bien d’un thriller. Seulement, si je suis adepte d’une bonne intrigue et d’un suspense de bon aloi, je ne conçois pas un roman sans au moins un thème de fond, un message à délivrer.
Fort de cela, parallèlement au rapport entre romancier et personnage de roman, j’ai abordé également la relation entre personnage fictif ou censé l’être, et le lectorat. Et s’agissant d’un tueur à la hache, individu plutôt négatif, je me suis interrogé sur la fascination qu’il pourrait exercer et la fantasmagorie qu’il pourrait engendrer, avec toutes les conséquences éventuelles.
Suivant mon habitude, j’ai écrit ce roman en allant à l’essentiel, en demeurant concis, puisque n’ayant jamais eu l’obsession de produire un « pavé » à tout crin, mais d’offrir une bonne histoire, une intrigue bien ficelée. Loin de moi l’idée de digresser, de tergiverser, de m’adonner à du remplissage inutile. Puis, si l’imagination fait partie du plaisir d’écrire, elle contribue tout autant à celui de la lecture. Le lecteur doit rester maître de ce qu’il lit sans être bombardé d’une foultitude de détails que son imaginaire peut très bien produire. Autre point pour expliquer un rythme souvent soutenu, la réalité judiciaire ayant évolué avec les nombreux moyens techniques existants. Au nombre de ces moyens on compte par exemple tous les systèmes de vidéosurveillance ou apparentés qui permettent d'appréhender rapidement des suspects, voire des coupables. Ne pas prendre en compte ces nouvelles technologies dans un récit, reviendrait à tourner le dos à la réalité, en tout cas au réalisme.
Sur ce point, l’action se situe sur la Côte d’Azur et en partie à Nice. J’ai remis mon manuscrit en avril 2016, avant les tragiques événements de la promenade des Anglais. Avec l’éditeur, nous avons tenu à le préciser et à rendre hommage aux victimes de la tragédie et à leurs familles.
Voici tout ce vous trouverez dans « Incarnatio ». Adepte d’un certain éclectisme, je tenais à écrire un thriller psychologique après la publication d’un roman noir « Insoumis », et avant celle d’un polar d’ambiance et d’atmosphère « Potions amères », à paraître au printemps.
Bonne découverte et bonne lecture à venir de « Incarnatio » !
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