26/07/2008
L'affaire Carouge (4ème épisode)
Voir les précédents épisodes dans la rubrique feuilleton, colonne de gauche.
Il venait juste d'arriver au dehors, lorsqu'un couple qui semblait errer dans la brume, s'arrêta. L'homme était de forte corpulence, vêtu d'un chaud manteau et d'une écharpe, et coiffé d'un feutre ; quant à la femme qui était presque aussi grande que son compagnon qu'elle tenait par le bras, elle était emmitouflée dans un manteau de fourrure, et portait sur la tête un petit chapeau à voilette.
— Tiens donc, mais c'est monsieur Carouge, fit l'homme d'une voix grave.
— Ah, bonjour... enfin, bonsoir, fit Jean qui demeurait interdit.
— Alors, encore au travail à cette heure ? continua l'autre.
— Heu, oui, fit Jean.
— Ah, que voulez-vous, nous autres commerçants, nous ne bénéficions pas des mesures inconséquentes que l'on réserve aux ouvriers, n'est-ce pas, monsieur Carouge ? Il nous faut travailler jusqu'à des heures impossibles. Et pour quel résultat ?
Puis l'homme se pencha vers Jean, et sur un ton confidentiel, dit :
— Il paraîtrait que votre société ne marcherait plus très fort ? On en parle en ville.
— Heu... c'est à dire, fit Jean, très ennuyé.
L'autre leva sa main gantée en un geste qui voulait signifier qu'il comprenait très bien.
— Ne m'en dites pas plus, fit-il d'ailleurs. Je sais bien que nous autres commerçants, nous trimons souvent à perte. Regardez, ma femme et moi, nous venons juste de quitter notre magasin, alors qu'il est plus de 22 h ! Et nous y étions depuis ce matin 8 h. Vous vous rendez compte des journées que nous faisons ? Et pendant ce temps, l'ouvrier se contente maintenant de ses 40 h, peut-être bientôt 35, et part en congés payés. Tout cela ne pourra durer éternellement, n'est ce pas, monsieur Carouge ? Vous n'êtes pas de mon avis ?
— Si, si, répondit Jean, qui ne voulait surtout pas contrarier un tel personnage.
Il pouvait toutefois noter qu'en cette année 1936, la France comptait pas mal de réactionnaires ; mais surtout, pour l'instant et pour lui même, qu'il était un peu plus de 22 h. Or, il était sorti de chez lui vers 21 h, et cela faisait environ une heure qu'il déambulait dans cette fin de journée du 12 décembre 1936. S'il y avait un décalage certain entre 2015 et 1936 en ce qui concernait le mois et de ce fait surtout la saison, il n'en était pas de même de l'heure. Il ne savait si cela avait une réelle importance, mais il s'en fit toutefois la réflexion.
— Ah, mais je vois qu'il y a encore de la lumière dans le bureau de monsieur Falke ! s'exclama soudain le commerçant en levant la tête, tirant ainsi brusquement Jean de ses pensées.
— Oui, il lui faut terminer un travail, dit Jean, fournissant ainsi à son avis une explication satisfaisante.
— Ah, continua de plus belle l'autre, nous autres commerçants, nous sommes bien les seuls sur qui la France peut encore compter, n'est-ce pas, monsieur Carouge ?
— Sans doute, sans doute, fit Jean.
— Bon, conclut le commerçant, je ne vais pas vous retenir davantage, monsieur Carouge, car je pense que vous avez encore beaucoup à faire avant de vous mettre au lit.
Puis il hocha la tête en signe de salut, et Jean lui souhaita machinalement une bonne nuit, ainsi qu'à la jeune femme qui l'accompagnait, et s'était contentée pendant que son compagnon parlait, de ponctuer tout ce qu'il disait d'un éternel sourire.
Jean regarda le couple s'éloigner dans le brouillard, se félicitant d'avoir enfilé le manteau que lui avait amené Charles Falke peu de temps avant de se faire poignarder, et estimant avoir eu de la chance que le commerçant réactionnaire, ou son épouse, n'ait pas eut l'idée de regarder ses pieds.
Cette rencontre surprenante, avait eu pour effet de faire oublier momentanément à Jean l'horrible meurtre de Charles Falke. Maintenant il pouvait y repenser, et se sentit envahi d'une terrible angoisse. Son associé à qui il devait une somme importante d'argent venait d'être tué, et lui, Jean, errait dans ce 12 décembre 1936, sans comprendre ce qu'il y faisait, sans savoir comment il y était arrivé, et de quelle manière il pourrait en repartir.
Mais il dut se rendre très vite à l'évidence que tout cela était aussi fou qu'absurde. Lui, Jean Carouge, était né le 3 février 1980 ; il avait donc 35 ans, aujourd'hui 8 août 2015. Il ne pouvait avoir vécu en 1936, soit 44 ans avant sa naissance. Mais alors, dans ces années-là, il avait existé un autre Jean Carouge qui était son parfait sosie, et auquel il était arrivé très certainement une fâcheuse aventure. Il fallait que Jean retrouve son double ; qu'il lui explique ce qui s'était produit tout à l'heure. Mais comment l'autre réagira-t-il ? Comment pourra-t-il seulement accepter que l'homme lui ressemblant à la perfection qui lui apprend le meurtre de son associé dont il a été témoin, arrive de l'année 2015 ?
Jean avait le cerveau qui commençait à bouillir, et se mit machinalement à marcher dans le brouillard glacé, en espérant ne pas faire de nouvelles rencontres ; hormis, bien sûr, le Jean Carouge de 1936.
Il arriva bientôt dans la rue de Béthune, qui n'était pas encore piétonnière comme en 2015, et où quelques Tractions Citroën ou autres Renaults Juva 4 passaient à très faible allure. De temps en temps, il croisait également sur le trottoir un passant qui frissonnait ou claquait même des dents.
Il se demandait si en demeurant un naufragé du temps, il n'allait pas devenir tout simplement clochard : SDF comme on disait en 2015. Et pendant ce temps, le Jean Carouge de 1936 croupirait peut-être en prison, accusé du meurtre de son associé Charles Falke, à qui il devait rembourser sa dette au plus vite.
Pour Jean, cela devint primordial : il fallait qu'il retrouve au plus vite son double de 1936 ; à eux deux, ils avaient plus de chances de s'en sortir.
Mais pour l'instant, il se sentit à la fois gagné par de terribles frissons et une incroyable fatigue, tandis qu'il venait d'atteindre le boulevard de la Liberté. Son état d'anesthésie de tout à l'heure était oublié, et son corps enregistrait bien maintenant les effets de la température ambiante. Il lui fallait absolument se mettre à l'abri du brouillard glacial qui avait littéralement prit possession de Lille ce 12 décembre 1936 au soir.
Il poussa au hasard la porte d'un immeuble, et se dirigea vers le fond du hall éclairé par une veilleuse. Un incroyable ronronnement attira alors son attention. Il le localisa très vite, derrière une petite porte sous laquelle passait de la lumière. Il tourna la poignée de la porte ; et à sa grande joie, celle-ci s'ouvrit sur une énorme chaudière à charbon qui dégageait une chaleur exquise.
Jean entra dans la pièce en en refermant la porte. Celle-ci était plutôt exiguë, mais il n'en avait cure. Il ôta son manteau qu'il roula en boule, puis il s'installa à même le sol, se couchant sur le côté, le manteau en guise d'oreiller, et en tenant ses bras croisés contre son corps. Très vite, malgré la lumière, l'inconfort de sa couche et le bruit le la chaudière, il s'endormit, le corps et l'esprit apaisés.
Jean se sentit soudain secoué, tandis qu'on lui criait dans les oreilles :
— Oh, là ! mon gars ! faut te réveiller, sinon tu vas fondre !
Il sursauta.
— Hein, quoi ? fit-il.
Il s'aperçut alors qu'il était assis sur un sol carrelé, et qu'il dégoulinait de sueur. Sa chemise et son pantalon lui collait horriblement à la peau ; il se sentait incroyablement poisseux.
Accroupi en face de lui, il y avait un individu en haillons, aux cheveux hirsutes et pas rasé, qui lui répéta en lui envoyant dans le nez son haleine putride :
— Ben oui, mon gars, tu vas fondre, si tu restes ici. Dehors, il fait déjà au moins 40 degrés. Je ne dois pas me tromper de beaucoup.
— Mais... mais.. qu'est-ce que je fais ici ? bredouilla Jean.
L'autre se mit à rire.
— Oh, là ! mon gars ! À mon avis que t'as dû drôlement picolé hier soir. Remarque, ça se comprend avec la chaleur qu'il fait en ce moment, on a tendance à descendre les litres plus vite que d'habitude. J'en sais quelque chose. Mais n'empêche, hier soir, tu devais en tenir une bonne, pour ne plus te souvenir que tu as atterri ici. Remarque, quand je suis débarqué, tu ronflais comme un bon. J'ai tout de suite pensé que t'avais dû faire une sacrée java ! Oui, pour sûr.
Les événements de la veille revinrent aussitôt à l'esprit de Jean, qui se mit debout le plus rapidement qu'il le put, tout son corps étant horriblement endolori.
L'autre se redressa également, et Jean lui demanda :
— Mais, on est quand, aujourd'hui ?
— On est quand ? s'étonna l'autre.
— Oui, insista Jean, quelle date, quel mois, quelle époque ?
L'autre le regarda tout d'abord éberlué, puis répondit :
— Eh bien, pour tout dire, je ne m'occupe plus trop de ces choses-là depuis tout le temps que je vis dans la rue, mais à mon avis, on doit être quand même au mois d'août... oui, c'est cela, au mois d'août 2015...
(la suite samedi prochain)
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— Tiens donc, mais c'est monsieur Carouge, fit l'homme d'une voix grave.
— Ah, bonjour... enfin, bonsoir, fit Jean qui demeurait interdit.
— Alors, encore au travail à cette heure ? continua l'autre.
— Heu, oui, fit Jean.
— Ah, que voulez-vous, nous autres commerçants, nous ne bénéficions pas des mesures inconséquentes que l'on réserve aux ouvriers, n'est-ce pas, monsieur Carouge ? Il nous faut travailler jusqu'à des heures impossibles. Et pour quel résultat ?
Puis l'homme se pencha vers Jean, et sur un ton confidentiel, dit :
— Il paraîtrait que votre société ne marcherait plus très fort ? On en parle en ville.
— Heu... c'est à dire, fit Jean, très ennuyé.
L'autre leva sa main gantée en un geste qui voulait signifier qu'il comprenait très bien.
— Ne m'en dites pas plus, fit-il d'ailleurs. Je sais bien que nous autres commerçants, nous trimons souvent à perte. Regardez, ma femme et moi, nous venons juste de quitter notre magasin, alors qu'il est plus de 22 h ! Et nous y étions depuis ce matin 8 h. Vous vous rendez compte des journées que nous faisons ? Et pendant ce temps, l'ouvrier se contente maintenant de ses 40 h, peut-être bientôt 35, et part en congés payés. Tout cela ne pourra durer éternellement, n'est ce pas, monsieur Carouge ? Vous n'êtes pas de mon avis ?
— Si, si, répondit Jean, qui ne voulait surtout pas contrarier un tel personnage.
Il pouvait toutefois noter qu'en cette année 1936, la France comptait pas mal de réactionnaires ; mais surtout, pour l'instant et pour lui même, qu'il était un peu plus de 22 h. Or, il était sorti de chez lui vers 21 h, et cela faisait environ une heure qu'il déambulait dans cette fin de journée du 12 décembre 1936. S'il y avait un décalage certain entre 2015 et 1936 en ce qui concernait le mois et de ce fait surtout la saison, il n'en était pas de même de l'heure. Il ne savait si cela avait une réelle importance, mais il s'en fit toutefois la réflexion.
— Ah, mais je vois qu'il y a encore de la lumière dans le bureau de monsieur Falke ! s'exclama soudain le commerçant en levant la tête, tirant ainsi brusquement Jean de ses pensées.
— Oui, il lui faut terminer un travail, dit Jean, fournissant ainsi à son avis une explication satisfaisante.
— Ah, continua de plus belle l'autre, nous autres commerçants, nous sommes bien les seuls sur qui la France peut encore compter, n'est-ce pas, monsieur Carouge ?
— Sans doute, sans doute, fit Jean.
— Bon, conclut le commerçant, je ne vais pas vous retenir davantage, monsieur Carouge, car je pense que vous avez encore beaucoup à faire avant de vous mettre au lit.
Puis il hocha la tête en signe de salut, et Jean lui souhaita machinalement une bonne nuit, ainsi qu'à la jeune femme qui l'accompagnait, et s'était contentée pendant que son compagnon parlait, de ponctuer tout ce qu'il disait d'un éternel sourire.
Jean regarda le couple s'éloigner dans le brouillard, se félicitant d'avoir enfilé le manteau que lui avait amené Charles Falke peu de temps avant de se faire poignarder, et estimant avoir eu de la chance que le commerçant réactionnaire, ou son épouse, n'ait pas eut l'idée de regarder ses pieds.
Cette rencontre surprenante, avait eu pour effet de faire oublier momentanément à Jean l'horrible meurtre de Charles Falke. Maintenant il pouvait y repenser, et se sentit envahi d'une terrible angoisse. Son associé à qui il devait une somme importante d'argent venait d'être tué, et lui, Jean, errait dans ce 12 décembre 1936, sans comprendre ce qu'il y faisait, sans savoir comment il y était arrivé, et de quelle manière il pourrait en repartir.
Mais il dut se rendre très vite à l'évidence que tout cela était aussi fou qu'absurde. Lui, Jean Carouge, était né le 3 février 1980 ; il avait donc 35 ans, aujourd'hui 8 août 2015. Il ne pouvait avoir vécu en 1936, soit 44 ans avant sa naissance. Mais alors, dans ces années-là, il avait existé un autre Jean Carouge qui était son parfait sosie, et auquel il était arrivé très certainement une fâcheuse aventure. Il fallait que Jean retrouve son double ; qu'il lui explique ce qui s'était produit tout à l'heure. Mais comment l'autre réagira-t-il ? Comment pourra-t-il seulement accepter que l'homme lui ressemblant à la perfection qui lui apprend le meurtre de son associé dont il a été témoin, arrive de l'année 2015 ?
Jean avait le cerveau qui commençait à bouillir, et se mit machinalement à marcher dans le brouillard glacé, en espérant ne pas faire de nouvelles rencontres ; hormis, bien sûr, le Jean Carouge de 1936.
Il arriva bientôt dans la rue de Béthune, qui n'était pas encore piétonnière comme en 2015, et où quelques Tractions Citroën ou autres Renaults Juva 4 passaient à très faible allure. De temps en temps, il croisait également sur le trottoir un passant qui frissonnait ou claquait même des dents.
Il se demandait si en demeurant un naufragé du temps, il n'allait pas devenir tout simplement clochard : SDF comme on disait en 2015. Et pendant ce temps, le Jean Carouge de 1936 croupirait peut-être en prison, accusé du meurtre de son associé Charles Falke, à qui il devait rembourser sa dette au plus vite.
Pour Jean, cela devint primordial : il fallait qu'il retrouve au plus vite son double de 1936 ; à eux deux, ils avaient plus de chances de s'en sortir.
Mais pour l'instant, il se sentit à la fois gagné par de terribles frissons et une incroyable fatigue, tandis qu'il venait d'atteindre le boulevard de la Liberté. Son état d'anesthésie de tout à l'heure était oublié, et son corps enregistrait bien maintenant les effets de la température ambiante. Il lui fallait absolument se mettre à l'abri du brouillard glacial qui avait littéralement prit possession de Lille ce 12 décembre 1936 au soir.
Il poussa au hasard la porte d'un immeuble, et se dirigea vers le fond du hall éclairé par une veilleuse. Un incroyable ronronnement attira alors son attention. Il le localisa très vite, derrière une petite porte sous laquelle passait de la lumière. Il tourna la poignée de la porte ; et à sa grande joie, celle-ci s'ouvrit sur une énorme chaudière à charbon qui dégageait une chaleur exquise.
Jean entra dans la pièce en en refermant la porte. Celle-ci était plutôt exiguë, mais il n'en avait cure. Il ôta son manteau qu'il roula en boule, puis il s'installa à même le sol, se couchant sur le côté, le manteau en guise d'oreiller, et en tenant ses bras croisés contre son corps. Très vite, malgré la lumière, l'inconfort de sa couche et le bruit le la chaudière, il s'endormit, le corps et l'esprit apaisés.
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Jean se sentit soudain secoué, tandis qu'on lui criait dans les oreilles :
— Oh, là ! mon gars ! faut te réveiller, sinon tu vas fondre !
Il sursauta.
— Hein, quoi ? fit-il.
Il s'aperçut alors qu'il était assis sur un sol carrelé, et qu'il dégoulinait de sueur. Sa chemise et son pantalon lui collait horriblement à la peau ; il se sentait incroyablement poisseux.
Accroupi en face de lui, il y avait un individu en haillons, aux cheveux hirsutes et pas rasé, qui lui répéta en lui envoyant dans le nez son haleine putride :
— Ben oui, mon gars, tu vas fondre, si tu restes ici. Dehors, il fait déjà au moins 40 degrés. Je ne dois pas me tromper de beaucoup.
— Mais... mais.. qu'est-ce que je fais ici ? bredouilla Jean.
L'autre se mit à rire.
— Oh, là ! mon gars ! À mon avis que t'as dû drôlement picolé hier soir. Remarque, ça se comprend avec la chaleur qu'il fait en ce moment, on a tendance à descendre les litres plus vite que d'habitude. J'en sais quelque chose. Mais n'empêche, hier soir, tu devais en tenir une bonne, pour ne plus te souvenir que tu as atterri ici. Remarque, quand je suis débarqué, tu ronflais comme un bon. J'ai tout de suite pensé que t'avais dû faire une sacrée java ! Oui, pour sûr.
Les événements de la veille revinrent aussitôt à l'esprit de Jean, qui se mit debout le plus rapidement qu'il le put, tout son corps étant horriblement endolori.
L'autre se redressa également, et Jean lui demanda :
— Mais, on est quand, aujourd'hui ?
— On est quand ? s'étonna l'autre.
— Oui, insista Jean, quelle date, quel mois, quelle époque ?
L'autre le regarda tout d'abord éberlué, puis répondit :
— Eh bien, pour tout dire, je ne m'occupe plus trop de ces choses-là depuis tout le temps que je vis dans la rue, mais à mon avis, on doit être quand même au mois d'août... oui, c'est cela, au mois d'août 2015...
(la suite samedi prochain)
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Commentaires
J'avais bien dit que je serai fidèle au rendez-vous :-)
C'est toujours aussi bon et prenant, et comme tout ce qui est bon, ça passe trop vite.
Nouveau rebondissement, que va-t-il se passer ensuite, où cela va-t-il conduire Jean Carouge ? (et j'en oublie)
Attendre samedi prochain va être un supplice, mais je ne raterai le rendez-vous pour rien au monde.
Écrit par : g@rp | 26/07/2008
Ah g@rp, contrairement au précédent feuilleton que j'écrivais au fur et mesure des semaines, celui-ci est écrit, fini, terminé. Je pourrais tout mettre en ligne d'un seul coup. Mais pas question, ça va traîner au moins jusqu'à la fin août. Hé ! hé !
Écrit par : Patrick S. VAST | 26/07/2008
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