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11/05/2013

Nostalgia ou ode au temps qui passe

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"Salon Jean-Pierre", à céder, fermé définitivement pour cause de retraite. Ce salon, je suis passé devant durant plus de quinze ans. Salon Juniors/Messieurs. Autre temps, autres mœurs, quand les salons de coiffure n'étaient pas mixtes. Une époque presque antédiluvienne et pourtant qui existe encore, ou du moins qui existait encore, au détour d'un salon fermé à tout jamais et qui donnera sûrement suite à une banque, une agence immobilière, une boutique de fringues standardisées. Je suis passé durant plus de quinze ans devant ce salon, j'ai vu d'un coup d'œil, vieillir progressivement le coiffeur. J'ai vu ses cheveux devenir gris, puis blancs. Je m'aperçois que je n'y suis jamais entré dans ce salon. Trop tard, oui trop tard. C'est peut-être cela la nostalgie : réaliser que l'on n'a pas poussé la porte d'un salon de coiffure, et cette négligence donne toute la mesure du temps... qui passe et ne revient pas ou plus.

 

Dans le même ordre d'idées, voici un texte qui (surtout pas de fausse modestie) me plaît assez bien, au sujet d'une ouvreuse de cinéma. Personnage également du passé, d'un temps révolu. Là, j'ai poussé la porte. Je puis donc en parler et vous en raconter l'histoire, ci-dessous :

ouvreuse.pdf

  

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