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13/12/2013

Il s'appelait "Le Calepin Jaune"

J'ai retrouvé dans un coin de mon ordi, cette note datant d'il y a pratiquement 5 ans, à propos du fanzine "Le Calepin jaune" mais aussi de la maison d'édition qui devait publier mon roman fantastique "Sandie", devenu "L'Héritière d'Owlon" par la suite et finalement édité par les éditions du Riez début 2011. Si je tiens à retranscrire cette note, c'est parce qu'à la fin, je formule un vœu pieux (mais existe-t-il des vœux qui ne le soient pas) qui, malheureusement n'a pas vraiment été exaucé. Alors, comme il n'est jamais trop tard pour bien faire, peut-être cela servira-t-il à l'avenir...


"J’ai découvert Le Calepin Jaune fin 2005 au hasard du surf. À l’époque il s’agissait uniquement du fanzine dirigé notamment par Estelle Valls de Gomis, écrivaine, illustratrice et maintenant éditrice. Tout de suite le concept du fantastique XIXème siècle m’a plu. Inscrire le fantastique dans ce siècle qui a connu moult écrivains du genre qui ont largement laissé leur trace dans l’Histoire, était déjà en soi emballant. Mais le concept du fanzine était encore plus intéressant, puisqu’il s’agissait d’écrire des textes actuels dans l’esprit des grand anciens. Pour ma part, j’avais surtout jusqu’alors écrit du polar se déroulant à l’époque contemporaine. Mais, grand lecteur de Poe, Bram Stoker, Théophile Gautier, et j’en passe, j’eus envie de relever le défi. Me plonger dans un univers de fiacres de lampes à pétrole, de hauts-de-forme, oui, tout cela était fortement excitant, surtout allié à de bonnes histoires surnaturels.

 

Mais c’était bien sûr pour moi un challenge, il fallait que je passe et mieux que je réussisse mon examen de XIXème siècle.

 

Alors je m’y suis mis au moment des fêtes de fin d’année 2005. Et en janvier 2006, j’ai envoyé le manus de la nouvelle « Le manuscrit de Walter Eastleigh » dont je reparlerai plus tard ici-même.

 

Ah, il faut que j’ajoute que le QG du Calepin Jaune se trouve à Auch, en Gascogne, ville où j’ai précédemment vécu durant trois ans. J’ai vu en cela un signe laissant à penser que des affinités existaient avec l’équipe. Mais bon, rien n’était joué. Cela a mis un peu de temps avant que je sois fixé, puisque j’ai eu une réponse positive en mai, et ma nouvelle a été publiée dans le numéro 11 du fanzine en décembre 2006.

 

 

 

Très encouragé, j’ai écrit aussitôt « Le chat du marin » qui lui a été publié dans le numéro 13, puis « Le rendez-vous de Folkestone » paru dans le numéro 15, et enfin « La métamorphose de John Archibald Kinley », accepté à ce jour et devant paraître dans un prochain numéro

 

Mais entre temps, était née la maison d’édition, et le premier ouvrage à être publié en 2007, a été « Les Gentlemen de l’étrange » d’Estelle Valls de Gomis, la grande patronne de la maison.

 

 

 

J’avais dans la tête un sujet pour un roman fantastique XIXème siècle, que je pensais déjà appeler « Sandie », puisque se déroulant dans un univers de sable, et mettant en scène une jeune Anglaise. J’ai commencé à l’écrire au cours de l’été 2007, je l’ai bien avancé au cours du mois de décembre de cette même année, et je l’ai achevé au début du mois de février 2008. Enfin, il s’agissait du 1er jet, et j’ai encore dû travailler le manus jusqu’au 28 mars, date de mon anniversaire, et de l’envoi du roman à Auch.

 

Verdict fin juin : accepté pour publication, prévue en novembre 2010. Quand je suis allé à la poste le 28 mars, le calendrier des parutions était déjà plein jusque décembre 2009, donc ça ne pouvait être au mieux qu’en 2010.

 

Depuis, Le Calepin jaune Éditions a continué ses parutions, et coup d’alerte en novembre : baisse des commandes, des achats, psychose de la crise ou autres, en bref, il était question de resserrer le calendrier.

 

Quoi qu’il en soit, je reste toujours programmé pour novembre 2010, mais il faut rester vigilant.

 

Alors je ne vous cacherais pas que si ce blog va être consacré jusqu’en 2010 au roman, mais tout autant au XIXème siècle, il va également se faire le reflet de la maison d’édition comme d’ailleurs du fanzine qui existe toujours, et tient à continuer.

 

Il est certain que nos destins son liés, mais il n’y a pas que cela. En effet, je rappelle que dès le début, j’ai été conquis par le concept original du Calepin jaune, et je tiens à le défendre. D’autre part, je tiens également à m’engager pour la défense des littératures de l’imaginaire, et tout ce qui leur est associé : dessins, photos, illustrations.

 

À une époque où le mauvais goût est toujours de rigueur, où des films d’une inénarrable lourdeur (pour ne pas dire plus), attirent des millions de spectateurs, il faut absolument préserver des solutions alternatives, encourager et soutenir sans faille ceux qui œuvrent pour l’esthétisme, qui ne font pas vœu de médiocrité et de facilité, mais tentent envers et contre tout de relever le niveau.

 

Car pendant que les pires des navets émoustillent des foules, les éditions de l’Oxymore disparaissent, les éditions Nuit d’Avril sont mises en liquidation judiciaire, le magazine Khimaira arrête sa publication…

 

Alors si crise il y a, encore une fois, ce ne seront pas les navets de la pire espèce qui la subiront.

 

Il faut donc promotionner des entreprises comme Le Calepin jaune Éditions, en achetant leurs ouvrages, ou tout au moins en les faisant connaître à de plus en plus de monde, en diffusant le plus possible leur lien.

 

J’arrêterai là ma diatribe, tout en souhaitant que l’imaginaire vive, et prenne de plus en plus la place qui lui revient et qu’il mérite."

 

 

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