N comme nouvelles

N comme nouvelles, c'était le titre d'une revue bimensuelle que j'avais plaisir à acheter chez le libraire de mon quartier à Toulouse  en 86/87. Comme son nom l'indique, cette revue était consacrée à la nouvelle, avec principalement des textes. Déjà à l'époque, sa durée de vie n'avait pas dépassé les deux années. La short story si prisée par les Anglo-Saxons, a toujours été boudé dans nos contrées au profit du roman. Et les choses ne se sont pas arrangées depuis l'époque de N comme nouvelles, puisque de nos jours, a priori, le lectorat préfère les romans mais en plus les pavés. Quoi qu'il en soit, je défends absolument la nouvelle, une forme d'expression qui fait appel à la synthèse, à la concision et, bien sûr, très souvent, à l'art de la chute.

Ayant commis un recueil de nouvelles félines, je ne puis que prendre cette posture et vous inciter à adopter la nouvelle qui, j'en suis sûr, vous comblera autant que les 600 pages voire plus, homologuées tendance.

Puis Bukowski, Poe, Nick Carver et bien d'autres se sont parfaitement réalisés dans la nouvelle.

À bientôt.