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01/03/2021

Leid de boot, Jan

Une histoire de marinier avec, pour l'exotisme, le titre et le refrain en néerlandais, qui dit "Conduis le bateau, Jan, conduis le bateau, conduis le bateau jusqu'à sa destination.

Alors pour cette chanson, 2 visuels et 2 interprètes, Odile Guilheméry et moi-même pour l'une des versions, et moi en solo pour l'autre.

Bonne écoute !

22/02/2021

White & Black

Une chanson qui donne lieu en quelque sorte à un face à face entre un cueilleur de coton du Sud des USA et un mineur de fond d'origine ukrainienne dans une mine du Nord de la France. Si l'on connaît la condition des esclaves noirs, j'ai voulu par contre rompre avec l'image idyllique, voire d'Épinal que l'on s'efforce  de brandir  un peu trop souvent à propos du mineur de fond. Chanson très peu politiquement correcte sans doute, mais je pense, réaliste, et c'est ce qui compte, surtout avec une musique et un texte résolument blues.

 

16/02/2021

Le spleen des piano bars

Une nouvelle chanson inspirée par la solitude, apparente des pianistes de bar. C'est du moins ainsi que j'ai toujours vécu leur condition. En voici un bel exemple au destin chaotique, fait de joie et de tristesse.

Un morceau composé tout récemment qui aurait sans doute mérité une seconde prise sans les quelques aspérités que l'on peut y noter, mais voilà, la vidéo laisse apparaître deux acteurs de choix : un chat du voisinage et ma chatte Nono alias Noria, qui s'étire. Alors après tout, c'est du direct, du live comme on dit parfois.

À écouter et... à voir :

 

 

15/02/2021

L'équipée du village

Au début des années 60, j'habitais dans un village où s'était formée une véritable bande de blousons noirs dans l'esprit de L'équipée sauvage", le film avec Marlon Brando. Dans l'esprit seulement, car, à la place des Harley Davidson, ils chevauchaient des 49,9cm3 italiennes, et à la place des perfectos, ils arboraient des blousons en simili cuir. Les Levi's Strauss étaient cependant authentiques. Un jour ils eurent l'idée de peindre dans le dos de leurs blousons, une tête de mort avec deux tibias, le tout à la peinture blanche. À partir de là, ils pouvaient jouer à "La fureur de vivre", autre référence cinématographique. Comme fait d'armes, l'un d'eux entra dans une épicerie du village et en ressortit avec un bocal rempli de paquets d'Hollywood chewing-gum. Rattrapés par les gendarmes ou les policiers, je ne sais plus, ils durent frotter le dos de leurs blousons avec une brosse et du savon pour faire disparaître les têtes de mort et les tibias. Cela marqua la fin de la bande dont les membres se fondirent dans le paysage.

Voilà, un épisode de mon enfance qui m'a inspiré la chanson "L'équipée du village".

 

29/01/2021

Retour dans les années 70

Enregistrement réalisé en 1977 ou en 1978 avec la participation en fond sonore d'une jeune personne désormais quadragénaire, bientôt quinqua. "Laisse-moi passer p'tite Mama", un blues marqué par un la mineur et un texte approprié. Puis "On a souvent connu des nuits". Une chanson d'une époque. Quand on avait envie de prendre la route, qu'on hésitait. On demandait conseil à quelqu'un d'aguerri. C'était le "vieux". Ambiance d'une époque, d'une utopie aujourd'hui si rafraîchissante.

14/01/2021

À Centrale-Plage

Une chanson qui m'a été inspirée par une photo découverte dans un journal local il y a quelques années. On y voyait des estivants, en maillot de bain, marchant sur une plage avec, en arrière plan, tout près d'eux, les tourelles de la centrale nucléaire de Gravelines, près de Dunkerque. Centrale qui serait la plus importante d'Europe ! Mazette ! De là m'est venue l'idée d'un nouveau concept touristique, le "tourisme centralien", comme développé dans la chanson qui suit. J'eus aimé accompagner la chanson de la photo du journal en question. Hélas, je ne l'ai pas retrouvée, alors, à la place, un décor quelque peu post apocalyptique comme dans beaucoup de roman de SF dont je suis friand, et qui est, je pense, de bonne aloi.

Bonne écoute et, éventuellement, bonnes vacances à Centrale-Plage.