21/06/2020
Sous la verrière
Comme je l'ai souvent dit, j'ai vécu plus de dix ans à Toulouse. J'avais l'habitude de me rendre dans une brasserie située à la place Esquirol (nommée dans le texte de la chanson". Je me plaçais sous la verrière, chauffée en hiver, climatisée en été. Un crème à la mauvaise saison, une glace à la belle, et je demeurais contemplatif, contemplateur. Le spectacle de la place me suffisait et constituait des instants magiques.
Je ne pouvais qu'écrire une chanson sur cet endroit, dédiée bien sûr à la verrière en question.
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19/06/2020
Le Café des Mariniers
Je ne pouvais que citer Georges Simenon dans cette chanson que j'ai écrite sur le monde des mariniers. Plusieurs romans de Simenon se déroulent dans ce milieu. Né au bord de la Manche, je vis depuis plus de 20 ans à proximité du canal de Béthune, des péniches, de leur univers. Source d'inspiration évidemment, avec comme point d'orgue, un café, un bistrot, port d'attache et de convivialité.
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15/06/2020
Week-end dans l'ascenseur
En écrivant cette chanson, j'ai bien sûr pensé au film de Louis Malle "Ascenseur pour l'échafaud", tiré, il faut le rappeler, d'un polar de Noël Calef, romancier que j'apprécie bien sûr. Mais j'ai aussi pensé fortement à la mésaventure (doux euphémisme), étant arrivée à une personne que j'ai rencontrée et même côtoyée, qui s'est retrouvée dans cette épouvantable situation avec son épouse et son fils. Dans le texte de ma chanson, cela n'arrive qu'à une seule personne et cela suffit bien. J'ai tout de suite songé à un accompagnement à base de percussions, à un tempo soulignant bien l'urgence de la situation et surtout la dramaturgie de longues heures passées dans un ascenseur en panne.
Ambiance :
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Un blues de fin d'été
"Quand vient la fin de l'été sur la plage…". C'était un slow des Chats Sauvages dans les années 60. La fin de l'été inspire-t-elle toujours le blues ? En ce qui me concerne septembre marquera peut-être enfin le retour des salons du livre et des dédicaces en librairies. J'ai écrit cette chanson bien avant le Covid et donc elle prend une résonnance différente en ce mois de juin 2020.
En tout cas, je vous laisse apprécier :
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14/06/2020
Les bains-douches municipaux
Il fut un temps où tout le monde ne possédait pas de salle de bains ou même une simple douche. Alors, on allait aux bains-douches municipaux. Il y en avait surtout dans les grandes villes mais pas seulement. Souvent ils présentaient une façade stylisée et l'intérieur était particulier : envaporé (oh le beau néologisme), et surtout chloré. Encore une chanson nostalgique, mais sans aucun doute historique. En tout cas qui témoigne d'un temps... Alors ambiance quelque peu bossa/samba pour un bon bain ou une bonne douche. Les prix mentionnés (en francs), sont garantis d'époque.
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08/06/2020
Les années 70
Années d'utopie, de contestation, de rêves… inachevés… Voici trois chansons que j'ai écrites en 1976. C'était le temps des chansons dites engagées. "Le retour aux sources" en est sans doute une, inspirée par François Béranger, l'artiste que l'on n'invitait jamais à la télé, que l'on ne passait pas à la radio en ce temps-là. Il ne pouvait que nous inspirer dans tous les sens du terme. Je récidive avec "La constatation", une chanson de 1976, je le rappelle, mais que je trouve terriblement actuelle. Puis il y a "À ma guitare" avec la voix d'Odile Guilheméry. L'invitation au voyage, le mythe de la route et du routard qui parfois se pose et prend sa pause.
Autres temps autres mœurs que tout cela ? Et si c'était plutôt l'avenir ou même le futur proche ?
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