La révolte des machines

Bonne nouvelle hier, mon texte "Régurgitation" est sélectionné pour faire partie de l'anthologie "La révolte des machines" dirigée par Mac Bailly et à paraître aux éditions Rivière Blanche.

Ce texte qui a été écrit en 2014, constitue en quelque sorte les prémices de mon roman "Incarnatio", écrit lui en 2016. Il est donc intéressant de comparer les deux, ce que j'ai été amené à faire afin de peaufiner le texte de la nouvelle. L'objet en illustration, en l'occurrence un dictaphone, joue bien sûr un rôle prépondérant dans "Régurgitation".

Et  comme l'anthologie sera publiée aux très classieuses éditions Rivière Blanche, je ne peux résister à l'envie d'ajouter le lien de leur site :

http://www.riviereblanche.com/

2 films, 2 tendances

Cinéma at home hier soir. Deux films, deux tendances.

 

Tout d'abord "Panic Room" :

Un thriller à l'américaine, efficace, suspense bien mené, mais assez brutus dans son ensemble, et à la fin on ne peut pas échapper au monstre à ressort, le méchant que l'on croit neutralisé et qui rebondit au dernier moment...

Puis "Où va la nuit" avec Yolande Moreau.

Un film tout en nuances, subtil, un bon thriller psychologique, très simenonien, enfin tout ce que j'aime. Quand j'ai découvert que ce film était en fait adapté de "Mauvaise pente" ('The long falling") de l'auteur irlandais Keith Ridgway, je me suis dit que finalement le polar que j'aime et pour lequel je milite, n'est pas vraiment effacé par la tendance actuelle, et j'en suis très heureux.

Relaxation

On connaît l'expression "quelle vie de chien !". Cela sous-entend de bien mauvaises choses. Pourrait-on aussi dire "quelle vie de chat " ?

Certainement pas à la vue de cette photo.

Le chat enseigne le bien-être, une philosophie de la vie que moult humains devraient suivre.

Le chat, résolument l'Hominis Magister.

Préparez vos tablettes !

La Rovolution est en marche...

Pour en savoir plus, une seule adresse :

http://rovolution.hautetfort.com/

 

 

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Chantier à venir

Je termine en ce moment la nouvelle pour l'appel à textes sur le thème du changement. Et ensuite j'attaque un grand chantier, l'écriture d'un roman uchronique, et je dirais même un thriller uchronique. C'est un projet que je porte depuis pas mal de temps et je sens que c'est le moment de le concrétiser. L'uchronie c'est l'Histoire parallèle, alternative, revisitée avec un point de divergence, la période où, l'Histoire telle qu'on la connaît est modifiée par l'imagination du romancier et se déroule de façon différente. J'ai choisi un épisode de l'Histoire contemporaine, pas très connu mais qui n'est pas ignoré pour autant, pour faire diverger les événements. Je n'en dis pas plus, je préserve mes batteries, enfin, mon thème.

Le syndrome du pavé

Je viens de terminer un thriller écrit par un auteur danois. Bon, les auteurs du Nord ont plutôt le vent en poupe et c'est sans aucun doute mérité. Ce roman était très bien ficelé, bonne intrigue, personnages très intéressants et il comptait 732 pages. Et c'est là tout le malheur. Pavé oblige, l'auteur a commis au moins 300 pages de trop. 300 pages de digressions, de redondances, en un mot, de remplissage parfaitement inutile. Mais voilà, il existe toute une génération qui demande à en avoir plein les mains quitte à survoler les passages chiants, l'important étant de se situer dans la mode, la tendance. Fi des polars à 150/200 pages du Masque ou du Fleuve Noir de la grande époque, à moins de 400 pages (minimum), un roman ne peut être acceptable.

Pour ce qui me concerne, j'aurais dû trouver le roman génial, mais avec son surplus de 300 pages, je l'ai trouvé simplement bon, et je ne lirais plus cet auteur, à moins qu'il ne se décide un jour à faire plus court, qu'il se libère du syndrome du pavé, du diktat des 700 pages obligées.