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31/01/2017

Félicette

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On découvre décidément tous les jours. En octobre 1963, la France a envoyé cette petite chatte prénommée Félicette... dans l'espace. Elle en est revenue saine et sauve, mais un peu plus tard, un autre félidé n'a pas eu cette chance, la fusée s'étant écrasée au sol peu après le décollage.

J'écris cette note avec ma petite chatte Nono sur les genoux et je soupire.

L'absurdité ne date pas de nos jours, elle était déjà bien présente en 1963.

Florilège :

30/01/2017

Antipodes

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Eh oui, deux films australiens en deux jours. Il y a de cela une quarantaine d'années, j'ai failli émigrer là-bas. Ceux-ci explique sans doute cela. Puis je m'intéresse aux Aborigènes comme à tous les peuples, les peuplades envahis.

Étrange film que "Samson and Delilah". Deux ados vivant dans un coin paumé d'Australie. Dormant à la belle étoiles, puis partant sur les routes. Dormant toujours à la belle étoile, vivant avec un clochard. Que peut-on donc trouver de passionnant à tout cela ? Justement, ça ne s'explique pas, ça se vit, un peu comme le destin de ces jeunes Aborigènes, presque encore des enfants, dans un monde fracassé. Une existence volée par le colonialisme, et un devenir en suspension... Je pense que si j'avais émigré là-bas, j'aurais certainement vécu avec les Aborigènes, enfin, je le pense.

 

À voir absolument !

29/01/2017

La dernière vague

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Visionné hier ce film australien de 1977 avec Richard Chamberlain. Un film vraiment époustouflant, mêlant cataclysmes, rites aborigènes et polar.

On se retrouve dans une société en plein cataclysme, où un jeune avocat est chargé de défendre cinq aborigènes accusés du meurtre d'un des leurs.

Pour l'avocat son propre univers est mis en péril, avant que ce ne soit  l'univers, dans son ensemble, qui risque de l'être.

Ce film a très logiquement obtenu le prix spécial du jury au festival du film fantastique à Avoriaz en 1978, encore un excellent événement qui, bien sûr, comme beaucoup d'autres tout aussi bons, a complètement disparu de nos jours.

28/01/2017

De chez le bouqiniste

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Bonne pioche chez le bouquiniste en ce matin encore un peu frileux. Deux Georges J. Arnaud d'il y a ... quelque temps.

Gorges J. Arnaud, je ne le répèterai jamais assez, c'est mon Maître absolu, surtout question polar. Ces deux-là semblent assez différents de ce que j'ai pu lire de l'auteur jusqu'ici. Sans doute sont-ils moins ancrés dans le social, voire le sociétal, sans doute sont-ils plus dans l'esprit polars des 60's ou 70's, mais le suspense et le savoir-faire  légendaire du Maître, seront sans aucun doute comme de coutume au rendez-vous.

27/01/2017

News de la fin janvier

J'ai envoyé dans la semaine ma copie pour l'appel à  textes sur le changement. J'ai traité le texte de façon fantastique, un peu SF et beaucoup... surréaliste. Eh oui, je l'ai envoyée à Marc Bailly qui est Belge, et comme on a coutume de dire que la Belgique est le pays du surréalisme, ça coulait de source.

En parlant de couler, je me coule avec aisance dans mon roman uchronique qui est bien parti. Oui, je le sens bien et il devrait en sortir quelque chose d'assez intéressant. J'en suis au début, mais les bons départs donnent souvent les bonnes fins.

Et bien sûr, l'actualité immédiate, c'est mon e-roman de SF "Rovolution", sorti il y a djà pratiquement une semaine. À ce propos n'hésitez pas à aller vous balader sur le blog qui lui est consacré en cliquant sur :

http://rovolution.hautetfort.com/

 

26/01/2017

Nashville ou Belleville ?

Voilà un phénomène qui m'étonne et dont je devais bien finir par parler. Oui, je m'étonne de cette propension qu'ont des auteur(e)s, français(e)s, tout particulièrement dans le domaine du thriller, à  planter leurs histoires aux USA, avec en plus des personnages 100% américains, et pour couronner le tout, en choisissant souvent des titres anglais. Il me semble que les USA comptent un nombre suffisant d'écrivains qui, tout naturellement, font se dérouler leurs romans dans leur pays et mettent en scène de parfaits Yankees.

En effet, quoi de mieux qu'un Américain pour parler de son pays et de ses compatriotes dont il connaît parfaitement la psychologie, voire les us et coutumes.

Quel intérêt pour nous, qu'un Breton ou un Auvergnat, nous emmènent à New York ou dans le Kentucky, alors qu'il y a bien suffisamment à faire dans les Côtes d'Armor ou dans le Cantal.

Je sais qu'il existe un auteur à succès qui est coutumier de cette pratique, mais, même s'il s'est choisi un pseudo américanisé, il n'en demeure pas moins un p'tit gars du Val-d'Oise, et on n'attendait pas particulièrement après lui pour se dépayser.

Et ce qui, pour moi, est le stade suprême de l'incohérence, c'est que nos Américains créés par de parfaits hexagonaux, ont droit à des dialogues en français. Si cela coule de source lorsqu'il s'agit de livres traduits, ma logique est frontalement heurtée quand il s'agit d'originaux édités en France.

Il est vrai que pour les besoins de l'histoire, dans "Incarnatio", plusieurs de mes personnages sont Américains, mais justement, je me suis arrangé pour les présenter parfaitement bilingues. Et pour ceux qui ne pratiquent pas le français, et/ou pour les scènes se déroulant aux USA, le roman prend la forme d'un récit et j'évite les dialogues.

Il faut  remarquer, il est vrai, qu'il existe un lectorat pas du tout ennuyé par les romans américanisés, qui ne se contente pas des auteurs 100% anglo-saxons, et jouent le jeu des Américains d'origine baguette et béret basque.

Comme c'est nullement mon cas, je ne puis que chercher des raisons à ce curieux phénomène.

Pourquoi les auteurs en question procèdent-ils ainsi ? Espoir de faire une carrière internationale ? Dans ce cas, autant écrire directement en anglais. Pour donner plus d'impact, d'ambiance  à leurs romans ? Les provinces françaises possèdent pourtant suffisamment de coins typiques, absolument parfaits pour planter les décors d'un thriller.

Alors il reste la passion de l'Amérique, tout au moins une attirance pour ce pays. On possède moult exemples dans le domaine de la musique, ce qui m'amène finalement à envisager que les auteurs en question, sont en quelque sorte les Johnny Hallyday, ou encore les Eddy Mitchell du thriller, et que leur cœur balance tout bonnement entre Nashville et Belleville.