08/06/2009
Le SIMURGH nouveau arrive bientôt !
Ce sera maintenant dans moins de 15 jours. Tout d’abord je vous signale que le logo de cette revue virtuelle est dû à Tsaag Valren, une auteure d’In Libro Veritas.
Quand on m’a proposé de participer à l’aventure, j’ai trouvé cela amusant. En effet, le thème du numéro 1 était « le printemps de Prague ». Je venais juste d’écrire « L’affaire Nokobva » où il est question de l’insurrection de Budapest en 1956, alors Prague en 1968, j’ai trouvé que c’était une sacrée coïncidence. J’ai donc emmené mon « Héros » en Tchécoslovaquie, et comme le thème du numéro 2 est « Une saison blanche et sèche », eh bien, il s’en est allé vers l’Afrique du Sud.
Vous découvrirez cela ainsi que bon nombre d’autres choses le 21 juin sur le site d’In Libro Veritas, et en attendant, vous pouvez lire ou relire le SIMURGH numéro 1 en cliquant ici.
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06/06/2009
Les 64 Glorieuses
Quand il s’agit de SF, l’actualité ne risque pas de laisser les auteurs devant une page blanche. Ainsi venais-je d’entendre qu’un Espagnol avait mis en vente un de ses reins sur internet pour éponger ses dettes, que j’ai imaginé une société peut-être pas si lointaine, où un huissier sera amené à saisir un organe à un citoyens n’arrivant pas à honorer ses dettes. Et cela a donné « Surendettement » que vous pouvez lire dans la rubrique « mes nouvelles en ligne », colonne de gauche.
Mais il y a un fait qui me laisse penser qu’on nous a plongés en pleine uchronie depuis quelque temps. Je rappelle que l’uchronie est une façon de concevoir l’Histoire autrement, de créer une Histoire parallèle, alternative, avec au départ, très souvent, un grand « SI ».
Si Napoléon avait gagné la bataille de Waterloo, si louis XVI n’avait pas été guillotiné, si le débarquement en Normandie n’avait pu avoir lieu le 6 juin 44...
Alors voilà ce qui m’amène à penser que nous sommes en plein roman uchronique…
Depuis le mois de septembre dernier, on nous parle de crise économique sans précédent, de crise économique comme on n’en a jamais connu. On vit donc comme « SI » la crise économique mondiale qui a frappé la France à l’automne 1974 suite au choc pétrolier de 1973, n’avait pas existé. On oublie la montée du chômage cette année-là. On oublie le premier million de chômeurs atteint au mois d’août 1977, puis les 2 millions dans les années 80, puis les 3 millions dans les années 90. On oublie l’endommagement du tissu industriel du Nord dans la seconde moitié des années 70 puis l’écroulement de la sidérurgie en Lorraine dans les années 80. On oublie la paupérisation de la population avec l’apparition des SDF vers 1984 et la création du RMI en 1988.
Oui, on vit dans un roman uchronique où le choc pétrolier de 1973, pas plus que celui de 1979 n’a existé. Où en 1974 il n’y a pas eu de crise mondiale, et que l’on a continué de vivre dans une société de plein emploi où chacun gagnait bien sa vie et avait un logement selon ses désirs ; et tout ça, jusqu’à ce que l’on atteigne le mois de septembre 2008, où là, la seule crise économique que l’on connaisse s’est abattue, mettant un terme aux 64 Glorieuses, et non pas au 30 Glorieuses, comme l’économiste Jean Fourastié a baptisé la période de prospérité s’étendant de 1944 à 1974, année dont j’ai déjà parlé, mais qui semble avoir été passée aux oubliettes de l’Histoire.
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05/06/2009
Nouvelles nocturnes
"Nocturne, le fanzine culte", celui qui fait frissonner depuis le Québec, dure et perdure. Trois de mes nouvelles y ont été publiées à ce jour, et je les ai d'ailleurs rassemblées dans un recueil virtuel, "Trilogie Nocturne ", (rubrique "recueils de nouvelles, colonne de gauche, comme d'habitude).
Dans le numéro 14, sera publiée une nouvelle inédite, "Funéria", dont le titre est déjà évidemment tout un programme. Le numéro 12 est sorti depuis peu, et dans le numéro 13, sera publiée une chronique où des auteurs du fanzine parleront de leur conception de l'écriture, de leur LECTEUR...
Beaucoup de choses à venir et à découvrir, et pour l'instant, allez donc faire un tour sur les sombres sentiers de l'angoisse qui s'accapare de votre quotidien que vous pensez le plus sécurisé, en cliquant ici.
21:37 Publié dans Actualité et divers | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook
02/06/2009
Retour sur le point-virgule
En cette période d'écriture intense qui va durer, j'en reviens à un point de ponctuation, et plus précisément au point-virgule. Il y a de cela quelque temps, j'avais écrit une note intitulée "éloge et promotion du point-virgule". C'était un acte tout à fait militant, car je veux absolument voir progresser le point-virgule, je veux le voir prendre de l'ampleur. Et pour cause, je me souviens m'être égaré l'an passé sur un forum où l'on m'avait reproché mes point-virgules, qui auraient été trop nombreux. Bien sûr, je ne me suis guère attardé sur un tel lieu de béotiens incapables d'avoir le feeling du point-virgule, de sentir toute son essence salutaire.
Je sais qu'à une époque, a existé une association de défense du point-virgule. Elle aurait, mille fois hélas, disparu ; mais qu'importe il n'est pas trop tard pour entreprendre une réelle oeuvre de salut public, et à ce propos, je vous invite à relire ma note de l'an passé en cliquant ici.
12:00 Publié dans Actualité et divers | Lien permanent | Commentaires (2) | Facebook
31/05/2009
Soleil vert
"Soleil vert", c'est bien sûr le titre d'un film culte de SF dont je vais parler prochainement sur mon blog "Vast in Space". Mais c'est aussi une librairie spécialisée dans l'Imaginaire et le polar, sise dans le beau pays du Gard que j'ai eu l'occasion d'explorer lors de ma jeunesse routarde.
Alors dans un premier temps, allez y faire une visite virtuelle en cliquant ici.
Vous trouverez également le lien permanent dans la colonne de gauche.
09:11 Publié dans Actualité et divers | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook
02/05/2009
Les 64 Glorieuses
Le moins que l’on puisse dire, c’est que l’actualité évite la page blanche aux auteurs de SF. Ainsi venais-je d’apprendre qu’un Espagnol avait mis en vente un de ses reins sur Internet pour éponger ses dettes, que je me suis imaginé l’époque où un huissier viendrait saisir un organe comme aujourd’hui une voiture ou un meuble. Et cela a donné la nouvelle, « Surendettement », à lire dans la rubrique « mes nouvelles en ligne ».
Autre chose maintenant. Je suis en train d’écrire en ce moment un roman uchronique. L’uchronie, c’est l’Histoire alternative, l’Histoire avec des « Si » : si Hitler avait gagné la guerre, si Vercingétorix avait vaincu César, si Louis XVI n’avait pas été guillotiné…
Or justement, depuis septembre dernier, nous sommes plongés en pleine uchronie.
On nous parle de crise économique sans précédent, de crise d’une ampleur jamais atteinte… éliminant ainsi d’un trait de plume, l’énorme crise mondiale qui a frappé la France en 1974 ; cette crise mondiale ayant succédé au choc pétrolier de 1973, et ayant d’ailleurs été suivie de celui de 1979 qui l’a encore amplifiée. On nie totalement la montée du chômage apparue en octobre 1974, le premier million de chômeurs atteint à l’été 1977, puis les deux millions au début des années 80, et les trois millions dans les années 90. On nie la destruction du tissu industriel de la région Nord dès la seconde moitié des années 70, l’écroulement de la sidérurgie en Lorraine dans les années 80. On nie ou l’on oublie la paupérisation de la population et la création du RMI en 1988. On occulte également le phénomène des SDF apparu vers 1984... On semble avoir complètement mis de côté tout cela, pour décider qu’une crise financière est apparue en septembre 2008, et qu’avant c’était censé être la prospérité, comme ça l’était vraiment avant l’automne 1974.
C’est bien un véritable roman uchronique que l’on nous écrit là, et dont l’histoire serait la suivante :
En 1973, il n’y a pas eu de choc pétrolier, et en 1974 en France, la prospérité comme le plein emploi continue. On ignore le chômage, on peut changer d’emploi plusieurs fois par an tant les places abondent. Les salariés gagnent bien leur vie et se font construire des villas à tour de bras. RMI comme SDF sont des sigles complètement inconnus, tout le monde ayant de l’argent et des logements.
Puis, nous arrivons à l’automne 2008, et là, rupture, tout change, et nous assistons à la fin des 64 Glorieuses, et non pas des 30 Glorieuses, comme a qualifié l’économiste Jean Fourastié, la période de « réelle » prospérité entre 1944 et la fameuse année 1974 dont j’ai déjà parlé, mais que beaucoup semblent avoir laissé choir dans les oubliettes.
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