Nous sommes swing

La fête de la musique n'est pas si loin, et Boris Vian qui savait swinguer, était né un 23 juin. Alors, soyons swing, version jazz manouche par- dessus le marché !

 

Alabama Monroe

C'était la seconde fois que je voyais ce film. Un film belge se déroulant en Belgique alors que l'on a vraiment l'impression d'évoluer dans le sud profond des USA. Mais tout y est, la musique bluegrass, les voitures chromées, une pin-up même.

Un couple d'artistes fait pour le monde des artistes et la joie que procure la musique. Puis tout s'écroule, leur petite fille âgée de 7 ans a un cancer. Hosto, chimio, médecins… Un monde à mille lieues du leur. Un film qui me concerne forcément. De par la musique country et parce que l'histoire du couple est en grande partie la mienne. Un cataclysme avec un enfant, au point de ne plus pouvoir toucher une guitare durant des décennies. C'est plutôt d'ailleurs la guérison de ce côté-là. Tant mieux.

Un grand film musical et humain.

 

Zappy

Des fois on est bien obligé de se dire que l'on a connu une époque formidable. Nostalgie, diront certains. J'assume et je revendique une nostalgie farouche.

1957/1958, sur Radio Luxembourg, pas encore RTL, vers les 12 ou 13 h, je ne sais plus bien, c'est quand même un peu loin, il y avait le feuilleton "Ça va bouillir". Après ce fut "C'est parti mon Zappy".

Ah, les feuilletons radiophonique, sans doute la meilleure école de l'imagination.

Zappy s'en est allé aujourd'hui à presque cent ans. Mais Zappy Max n'a pas d'âge comme tous les intemporels, il est éternel.

RIP l'artiste !

https://www.francemusique.fr/emissions/etonnez-moi-benoit/ca-va-bouillir-avec-zappy-max-19098

Thierry Jonquet

29ème numéro de "La crème du crime" dans le cadre de l'émission "La vie des livres" sur Radio plus Douvrin, où je parle d'un grand Monsieur du polar intemporel et indémodable.

Retour aux sources

Il fallait bien que ça arrive après avoir retrouvé, grâce à un vieux pote, des chansons que j'ai composées il y a plus de 40 ans. Eh oui, les prodigues du numérique ont tiré du passé quelques œuvres enregistrées à l'origine sur K7. Vous savez, ces petites choses qui finissaient toujours par de désembobiner et casser. Eh bien, il y en a cinq qui sont demeurées sauves, d'où les fichiers qui m'ont été transmis et m'ont assurément fourni le plaisir de me réentendre après toutes ces années. Conclusion, je me suis dit que ces chansons n'étaient pas mal du tout et que la plupart méritaient une seconde vie. Parti de ce constat, c'est tout naturellement que j'ai décidé que des nouvelles pourraient bien voir le jour. Alors, hier matin, j'ai racheté une guitare et si la corne au bout des doigts doit se reformer, le reste du projet suivra très vitre quoi qu'il en soit. À bientôt, en chanson !