Visuel

Un super tableau de Roland Sadaune, peintre et écrivain de polars.

 

À découvrir sur :

https://www.polaroland-sadaune.com/

 

Et demain il sera encore question d'Underwood pour les 10 ans de ce blog !

Demain... les chats

J'avoue que j'ai ressenti des scrupules d'avoir mis en ligne la chronique d'hier à propos de cette pauvre chatte que la France a envoyée dans l'espace en 1963, tant cela est, à mon sens, effroyablement ignoble.

Le ton badin du journaliste, et le ton docte ou désinvolte des pseudo-scientifiques qui s'ingénient à torturer les chats, soulèvent le cœur. Et je ne parle même pas des miaulements du malheureux félidé.

Mais après tout, il faut regarder l'ignominie en face.

Dans mon recueil de nouvelles félines que vous découvrirez prochainement, figure une nouvelle qui s'appelle "La planète des chats". Dans cette histoires les humains sont malmenés par les chats. Là encore, je me posais des questions par rapport à cette prise de position. Finalement, je ne regrette pas de l'avoir écrite cette nouvelle, l'ignoble risquant toujours d'appeler l'ignoble.

Félicette

On découvre décidément tous les jours. En octobre 1963, la France a envoyé cette petite chatte prénommée Félicette... dans l'espace. Elle en est revenue saine et sauve, mais un peu plus tard, un autre félidé n'a pas eu cette chance, la fusée s'étant écrasée au sol peu après le décollage.

J'écris cette note avec ma petite chatte Nono sur les genoux et je soupire.

L'absurdité ne date pas de nos jours, elle était déjà bien présente en 1963.

Florilège :

Antipodes

Eh oui, deux films australiens en deux jours. Il y a de cela une quarantaine d'années, j'ai failli émigrer là-bas. Ceux-ci explique sans doute cela. Puis je m'intéresse aux Aborigènes comme à tous les peuples, les peuplades envahis.

Étrange film que "Samson and Delilah". Deux ados vivant dans un coin paumé d'Australie. Dormant à la belle étoiles, puis partant sur les routes. Dormant toujours à la belle étoile, vivant avec un clochard. Que peut-on donc trouver de passionnant à tout cela ? Justement, ça ne s'explique pas, ça se vit, un peu comme le destin de ces jeunes Aborigènes, presque encore des enfants, dans un monde fracassé. Une existence volée par le colonialisme, et un devenir en suspension... Je pense que si j'avais émigré là-bas, j'aurais certainement vécu avec les Aborigènes, enfin, je le pense.

 

À voir absolument !

La dernière vague

Visionné hier ce film australien de 1977 avec Richard Chamberlain. Un film vraiment époustouflant, mêlant cataclysmes, rites aborigènes et polar.

On se retrouve dans une société en plein cataclysme, où un jeune avocat est chargé de défendre cinq aborigènes accusés du meurtre d'un des leurs.

Pour l'avocat son propre univers est mis en péril, avant que ce ne soit  l'univers, dans son ensemble, qui risque de l'être.

Ce film a très logiquement obtenu le prix spécial du jury au festival du film fantastique à Avoriaz en 1978, encore un excellent événement qui, bien sûr, comme beaucoup d'autres tout aussi bons, a complètement disparu de nos jours.

De chez le bouqiniste

Bonne pioche chez le bouquiniste en ce matin encore un peu frileux. Deux Georges J. Arnaud d'il y a ... quelque temps.

Gorges J. Arnaud, je ne le répèterai jamais assez, c'est mon Maître absolu, surtout question polar. Ces deux-là semblent assez différents de ce que j'ai pu lire de l'auteur jusqu'ici. Sans doute sont-ils moins ancrés dans le social, voire le sociétal, sans doute sont-ils plus dans l'esprit polars des 60's ou 70's, mais le suspense et le savoir-faire  légendaire du Maître, seront sans aucun doute comme de coutume au rendez-vous.