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31/03/2017

À la dérive

Un excellent téléfilm hier soir sur France 3. Ne croyez pas que ce blog va se transformer en chronique télévisuelle. Non, mais il est vrai que mes aventures chirurgicales de la semaine dernière me placent en mode convalescence, et que je me laisse un peu aller à devenir un spectateur plutôt qu'un acteur de la fiction. Mais cela ne durera pas. Quoi qu'il en soit, une bonne surprise de la part d'une chaîne qui s'est hélas spécialisée dans le polar flicard franchouillard, avec le flic ou la fliquette qui élève ses ados en pleine crise de puberté, etc... etc...

Là, avec "À la dérive", on est avec les vrais gens, des civils. Point d'ambiance de commissariat ou très peu et à bon escient. Par contre on va au cœur des problématiques bien réelles et actuelles, les fermetures d'entreprises, le chômage et la récupération par l'extrême-droite.

Après avoir vu ce téléfilm, j'ose formuler le vœu que la boîte de production qui bosse avec France3, et à qui j'ai envoyé un exemplaire de mon roman "Boulogne Stress", traitant du harcèlement dans les entreprises, en tire quelque chose. Toute modestie gardée, cela pourrait donner lieu à un téléfilm de la qualité de celui d'hier soir, et remplacerait avantageusement les Magellan casse bombons ou les Arditi en père pinard et pénible, ou encore le capitaine Marleau qui parle inévitablement comme cha, pour vendre l'image formatée et attendue du Nord-Pas-de-Calais.

 

À regarder :

http://www.programme-tv.net/news/tv/112769-a-la-derive-fr...

30/03/2017

Le Havre

Hier soir sur ARTE, "Le Havre", le petit chef d'œuvre de 2011, du cinéaste finlandais Aki Kaurismäki, avec notamment André Wilms, Kati Outinen, Jean-Pierre Darroussin.

Un film étonnant, grave et décalé comme je les aime. Dans un autre genre, un peu comparable à la série "Paris" diffusée également sur ARTE.

 

Un film d'ambiance, d'atmosphère également, et vous savez combien je suis friand de cela. Un film qui aborde aussi des sujets graves comme la maladie, les réfugiés, le tout dans une ambiance presque surréaliste.

Je reviens sur ce que j'ai dit préalablement. Ce film n'est pas un petit chef d'œuvre, c'est un chef d'œuvre, tout simplement... avec en plus la musique de Little Bob et des Renegades...

 

 

 

 

 

29/03/2017

Roman rock boulonnais

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Ça y est hier j'ai envoyé le tapuscrit de ce qui a été "Swinging Boulogne", et est devenu "Transmanche".

Ce roman je l'ai écrit en 2011, l'histoire de jeunes qui montent un groupe de rock à Boulogne-sur-Mer dans l'après-mai 1968. J'ai essuyé préalablement deux refus au motif que ce roman était trop axé sur la ville de Boulogne-sur-Mer. A-t-on un jour reproché la foultitude de romans se déroulant à Paris ? Puis, s'il est vrai que le point central de l'histoire est bien Boulogne, on est amené à se rendre à Londres, Paris, Avignon, la Camargue, l'Ardèche... Pour ce qui est d'être trop axé, on peut faire mieux, non ?

Et, choisir Boulogne situé à une quarantaine de kilomètres d'eau de mer des côtes anglaises, pour parler de la musique des Beatles et des Rolling Stones,  d'un groupe pétri de cette musique et qui veut passer à l'action, me semble plutôt judicieux.

Enfin, bref, le tapuscrit est parti... Wait and see, et en attendant, musique appropriée :

 

28/03/2017

Anniversaire (bis)

En ce jour de mon 64ème printemps, un lecteur devenu un ami, m'a gratifié sur  facebook d'un présent qui fait chaud au cœur.

 

Il en manque juste deux ou trois, mais voici un beau petit panorama de ma production, éclectique, comme il se doit.

 

Merci Pascal !

 

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When I'm 64 from Eva Simkesyan on Vimeo.

 

Il y a 50 ans, quand j'entendais cette chanson des Beatles, je  disais forcément que j'avais le temps d'y arriver. Mais bon, aujourd'hui j'y suis, aujourd'hui j'ai bien 64 ans. Faut-il pour autant se lamenter sur le temps qui passe ? Certainement pas !

Il faut avoir avant tout des projets, et je profite de ce jour pour vous annoncer la création prochaine de mon propre label. Eh oui, je vais créer ma  maison d'auto-édition. Je ne vais pas pour autant ne plus travailler avec des éditeurs, mais parallèlement, j'aurai mon chez-moi éditorial. Pour quoi faire exactement ? Avant tout pour publier une forme de polar qui me tient tout particulièrement à cœur, à savoir le polar psychologique, d'ambiance, d'atmosphère, des romans de la veine de mes 4 polars en Nord. Des romans qui ne seront pas des pavés, fi du remplissage et des redondances pour produire épais et coûteux à l'achat.

De plus, je veux renouer avec un certain concept, voire un look, celui par exemple de la collection Le Masque, caractérisée par des couvertures toujours semblables, mais d'une couleur reconnaissable et surtout avec un logo comme le masque et la plume.

Ma maison d'auto-édition dont je serai à la fois le directeur et le seul et unique auteur, sera caractérisée par une couleur jaune, jaune moutarde, et un logo qui  devra beaucoup à la faune féline, tout comme le nom du label bien sûr. Pour l'instant je me mets au point sur tous les aspects juridiques et autres, pour une première publication  en 2018.

Dernier point important, il s'agira d'un format poche pour des  prix de 9 ou 10 € maximum.

Donc à bientôt pour la première publication, je vous tiendrai au courant de l'avancée du projet. Et en attendant, lisez donc mes livres publiés.

Excellente journée !

27/03/2017

Mort d'un chat

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Notre chat Tigret nous a quittés cette nuit ; il n'aura jamais 13 ans.

Tout s'est précipité, le crabe a fini par avoir le dessus sur le tigre. Le crabe, alias le cancer, pur produit de notre monde sur-pollué, de notre monde empoisonné, que des fous sont prêts à pourrir encore plus pour un un ou deux points de croissance merdique qui ne changeront absolument rien.

Tigret, c'était l'épicurien, l'hédoniste, celui qui cueillait le jour. Toujours un peu distant, pas très câlin, mais pourtant si doux et si attachant.

Je le verrai toujours se prélasser au soleil, lui le gourmand, le jouisseur.

Tigret, c'était une leçon de vie, une leçon de philosophie de la vie à lui tout seul. La vie, il l'aimait tant, qu'il a lutté jusqu'au bout pour la garder, pour connaître encore un été, et peut-être pour atteindre au moins ses treize ans, le 8 juillet prochain.

Mais Tigret n'aura jamais treize ans. Il est parti cette nuit.

Il était tellement indépendant, qu'il nous a même épargnés de cette terrible démarche que l'on nomme pudiquement "l'endormissement" chez le véto. Non, il est parti sans véto, sans piqûre, tout seul... C'était Tigret.

Une satisfaction quand même en ce jour si triste, si blues : il a parfaitement profité des douze années de sa vie, et l'on sait que l'on y est un peu pour quelque chose.

Requiescat in Pace, mon Tigret... notre Tigret...