Un peu de lecture

J'ai terminé et rendu ma copie de l'ouvrage sur le rock, je relis le recueil "Des nouvelles des chats" et, entre temps, je m'octroie quelques  lectures qui me sortent de mes tapuscrits.

J'ai commencé par "L'affaire Léon Sadorski" de Romain Slocombe, un roman sombre et noir du temps de l'Occupation, et j'ai enchaîné avec "Demain les chats" de Bernard Werber, une fable philosophico-fantastique. Deux ouvrages complètement différents mais que je conseille vivement.Ensuite je continuerai avec "La fille du train", mondialement connu maintenant. Je rattrape un peu ainsi tous mes mois sans lecture, hormis de mes modestes œuvres. Ça fait du bien de relire les collègues, et de s'échapper un peu.

N comme nouvelles

N comme nouvelles, c'était le titre d'une revue bimensuelle que j'avais plaisir à acheter chez le libraire de mon quartier à Toulouse  en 86/87. Comme son nom l'indique, cette revue était consacrée à la nouvelle, avec principalement des textes. Déjà à l'époque, sa durée de vie n'avait pas dépassé les deux années. La short story si prisée par les Anglo-Saxons, a toujours été boudé dans nos contrées au profit du roman. Et les choses ne se sont pas arrangées depuis l'époque de N comme nouvelles, puisque de nos jours, a priori, le lectorat préfère les romans mais en plus les pavés. Quoi qu'il en soit, je défends absolument la nouvelle, une forme d'expression qui fait appel à la synthèse, à la concision et, bien sûr, très souvent, à l'art de la chute.

Ayant commis un recueil de nouvelles félines, je ne puis que prendre cette posture et vous inciter à adopter la nouvelle qui, j'en suis sûr, vous comblera autant que les 600 pages voire plus, homologuées tendance.

Puis Bukowski, Poe, Nick Carver et bien d'autres se sont parfaitement réalisés dans la nouvelle.

À bientôt.

Dis-nous, dis-nous Dylan

C'était le titre d'une chanson qui passait en radio au cours de l'été 1966. Les interprètes étaient les 5 Gentlemen, un jeune groupe de Marseille.

Dylan a le prix Nobel de littérature... Dylan que j'écoutais sur mon électrophone en plastique orange, Dylan que je jouais sur ma guitare Framus au cours de mes pérégrinations.

Un grand jour ! Bien sûr, sur figaro.fr, ça jase, ça s'étrangle, ça vomit... et c'est jouissif.

 

Allez grand Zim', on t'écoute !

 

3ème descente à la mine

C'est le 12 février prochain qu'aura lieu la 3ème édition du salon du polar "Les Mines Noires" à Nœux-les-Mines (62).

Comme chaque année, un concours de nouvelles est organisé, dont voici les modalités :

http://benedictmitchell.over-blog.com/2016/10/les-mines-n...

Le Blues du BAT

BAT pour Bon à tirer. Le cauchemar de beaucoup d'auteurs et peut-être même de tous. Le bon à tirer, c'est le manuscrit qui vous arrive finalisé, ou presque. Car il faut votre aval. Vous devez le relire, voir si tout colle, faire la chasse aux dernières fautes ou coquilles qui, par un effet malheureux, n'auraient pas encore été débusquées jusque-là. Après, quand vous avez validé, c'est le départ pour l'imprimeur et le livre sortira tel quel. Si par malheur quelque chose vous a échappé, par exemple, une erreur de nom ou de prénom, voire une incohérence quelconque, ben, ce sera le lecteur qui risquera de s'en apercevoir. Bien sûr, il y aura les réimpressions, mais en attendant... Certains pensent que tout ça c'est le travail de l'éditeur, point barre. Eh bien non, le dernier mot revient à l'auteur qui, lui seul peut comprendre et rectifier ce qu'auraient mal interprété des correcteurs par exemple. Lourde responsabilité que ce BAT. Personnellement, j'ai relu, le stylo pointé sur chaque ligne, celui d'Incarnatio, mon prochain roman à paraître le 4 novembre, rien que 5 fois. Eh oui, anxieux de nature, ce passage obligé est une torture pour moi, enfin presque. Voilà, c'est fait et passé pour celui-là, en attendant le prochain et de reconnaître le blues du BAT...

Templemars 2016

C'était samedi à Templemars pour la neuvième édition de l'un des salons du polar au nord de Paris. Comme de coutume depuis 2010, j'y étais. Encore une bonne édition, à la prochaine !