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25/11/2007

Arcanes XIXème

250226068fb092384fe0205b6318bc0f.jpgLe XIXème, siècle de toutes le outrances, a été également celui de grands écrivains de l’imaginaire : Bram Stoker, H.G. Wells, Arthur Conan Doyle… la liste est très longue.

Je vous invite donc dans les arcanes de ce XIXème, avec deux nouvelles qui ont été publiées dans Le Calepin jaune, fanzine qui s’est donné pour mission d’honorer le fantastique de ce siècle, ainsi qu’une troisième que j’ai déjà mise en ligne précédemment. J’ai donc décidé de rassembler ces trois textes dans un nouveau recueil. Il s’agit du « Manuscrit de Walter Ashleigh », une histoire de mondes parallèles à la sauce XIXème, de « Matin de glace », un récit qui allie le Merveilleux à l’ésotérisme, du « Chat du marin », où comment une âme tourmentée peut être transposée.

Vous pouvez lire, relire et télécharger ces textes absolument gratuitement, et sans tomber sous une éventuelle nouvelle loi sur le piratage et consorts, foi de Patrick S. VAST !

Et c’est en cliquant juste en dessous.

 arcanes.pdf

12/11/2007

Déshumanité

Mme Lizette reposa en soupirant le combiné de son antique téléphone à touches. Plus de tonalité : ligne morte !

Elle resta interdite durant un court instant, puis l’angoisse l’étreignit. Et si elle n’avait pas rempli correctement son SPE (Système de Paiement Express) ? Déjà qu’elle l’avait envoyé avec un jour de retard ! Oui, c’était cela, on lui avait coupé sa ligne téléphonique. Elle était isolée du monde. Pour elle, il n’avait jamais été question d’acheter l’un de ces petits appareils que beaucoup exhibent dans la rue en parlant tout seul sans que personne ne s’en inquiète. Non, elle préférait son bon vieux téléphone. Il fallait qu’elle se rende à son agence Nationvitacom pour que tout revienne en ordre.

Elle n’y était pas allée depuis au moins trente ans. Il lui arrivait toutefois de passer devant, et elle n’avait pas manqué de remarquer que l’endroit avait bien changé. Jadis, on n’y allait que pour se faire installer le téléphone, tandis que maintenant, c’était devenu une boutique où un tas de gens achetaient ce qui semblait être leur jouet, d’un Noël qui serait permanent.

Quand elle arriva à l’agence, il y avait une dizaine de personnes qui attendaient l’ouverture. Elle fit de même, bravant le froid mordant de cette journée grise, dans son manteau d’hiver. Pour cette nonagénaire, demeurer ainsi debout était pénible, mais la grille de l’agence finit par se lever.

Les gens qui attendaient avec Mme Lizette se précipitèrent à l’intérieur. Il ne leur fallut que quelques minutes pour prendre sur les nombreux présentoirs, leur nouveau petit jouet, et se diriger tout souriants vers les différents comptoirs disséminés dans l’agence, derrière lesquels se tenaient des employés de Nationvitacom, aussi épanouis que leurs clients.

Mme Lizette attendit patiemment son tour, et se dirigea vers un grand brun vêtu comme ses collègues, de la combinaison fuchsia de Nationvitacom.

Il perdit aussitôt son sourire et regarda Mme Lizette d’un air à la fois interrogateur et méfiant.

Très émue, celle-ci dit d’une voix basse :

— Mon téléphone ne marche plus ; ma ligne semble coupée.

L’autre parut interloqué.

— Qu’est-ce que vous voulez que j’y fasse ? répliqua-t-il sèchement.

Il s’apprêtait sans doute à passer à la personne suivante, mais Mme Lizette insista :

— Je pense que c’est parce que je suis un peu en retard pour payer, et…

Aussitôt, l’employé de Nationvitacom lui tendit un drôle d’objet tout à fait comparable aux jouets qu’achetaient les autres personnes.

— Mais, qu’est-ce que c’est ? demanda humblement Mme Lizette.

L’autre haussa les épaules avec mépris.

— Eh bien, un portable satellitaire ! Le service de facturation se trouve dans le désert de Gobi, alors il faut couvrir de la distance.

— Mais… c’est que je ne sais pas l’utiliser, bredouilla Mme Lizette. Et je suis malvoyante.

L’autre soupira en tapotant sur les micro touches de l’appareil. Puis il le porta à son oreille, et se mit à parler dans un jargon que Mme Lizette ne comprenait guère.

— Quel est votre numéro ? interrogea-t-il brusquement.

Mme Lizette sursauta, puis donna son numéro qu'elle avait mémorisé depuis très longtemps.

L’autre le répéta à son interlocuteur, et très vite annonça :

— Bon, on va vous remettre votre ligne. Vous devriez recevoir un courrier aujourd’hui même. Vous suivrez les instructions qui y figurent.

Mme Lizette voulut remercier celui qui l’avait malgré tout bien tirée d’affaire, mais celui-ci s’intéressait déjà à une petite famille, dont les quatre membres tenaient chacun en souriant béatement, leur nouveau portable à la main.

Une fois de retour à sa maison, Mme Lizette découvrit en effet dans sa boîte à lettres, un courrier de Nationvitacom, lui indiquant qu’elle avait oublié de signer le SPE, et qu’il lui fallait au plus vite régler sa facture avec sa carte turquoise. Elle ignorait totalement de quoi il s’agissait, mais ayant dans son porte-monnaie les 30 € nécessaires pour s’acquitter de sa dette, elle décida de retourner à l’agence Nationvitacom.

Cette foi-ci elle eut affaire à une grande maigre à lunettes, coiffée au carré, à qui elle expliqua qu’elle voulait payer sa facture.

Aussitôt, l’employée lui tendit un portable.

— Mais, fit Mme Lizette avec un petit sourire, j’ai de l’argent sur moi. Je vais vous régler avec, ça sera beaucoup plus simple.

L’autre écarquilla les yeux de stupeur, et insista pour qu’elle prenne le portable, en disant :

— Vous composez le 07.489.556.221.3333, et ensuite vous indiquerez le code : AZEbbb333llKIPHG.

Mme Lizette finit par prendre le portable, et la vendeuse se dirigea vers une petite famille forte cette fois-ci de huit membres.

Mme Lizette était perdue, et faillit éclater en sanglots. Mais elle se reprit à temps, posa le portable sur le comptoir, et s’en alla, sous l’œil indifférent des employés de Nationvitacom et des clients.

Elle alla s’asseoir sur un banc dans un petit square tout proche, et demeura prostrée. Elle sortit de cet état quand un individu tout de blanc vêtu, le visage pâle et les cheveux bruns hirsutes, vint se poster devant elle.

— On dirait que ça ne va pas très fort, dit-il d’une voix qui faisait songer à une mélodie printanière.

Mme Lizette leva ses yeux tristes vers l’inconnu, et se mit à lui raconter son aventure en lui donnant la lettre qu’elle avait reçue de Nationvitacom.

L’autre eut un sourire réconfortant.

— Ne vous en faites pas, dit-il, je vais arranger cela. Donnez-moi votre carte turquoise.

Mme Lizette crut que le cauchemar recommençait.

— Mais, qu’est-ce que c’est donc une carte turquoise ? demanda-t-elle avec un nœud dans la gorge.

— Votre banque ne vous en a pas donné une ? fit l’inconnu.

Un déclic se produisit alors dans l’esprit de Mme Lizette.

— Ah, mais si ! s’exclama-t-elle soudain. Je me souviens maintenant, c’est cette drôle de chose que j’ai reçue par la poste. Je me demandais à quoi ça servait.

Elle fouilla dans son cabas, et en sortit un petit rectangle de plastique de couleur effectivement turquoise.

— Bon, donnez-la moi, dit l’inconnu.

Devant l’hésitation de la vieille dame, il précisa :

— N’ayez aucune crainte, avec ça et votre lettre, je vais régler votre affaire.

Madame Lizette lui remit la carte, et il prit la direction de l’agence.

Il en revint très vite, avec une sorte de bon à la main.

— Voilà, votre paiement est enregistré, dit-il ; gardez bien ce reçu.

— Oui, fit Mme Lizette en le rangeant dans son cabas. Mais pourquoi tant de complications ? Et pourquoi n’y avait-il pas moyen de communiquer avec ces gens ?

L’inconnu se moqua :

— Pourtant vous auriez dû. Car dans vitacom, il y a com, comme communication.

Mme Lizette soupira.

— En fait, reprit l’inconnu, vous avez eu affaire à des robots.

Cette déclaration parut soulager Mme Lizette.

— Ah ! fit-elle, c’était donc cela. Ils avaient l’apparence d’humains, mais en fait, ce n’étaient que des machines.

L’inconnu eut un sourire mélancolique.

— Bon, je dois y aller ; mais surtout, ne vous inquiétez pas, je ne serai jamais bien loin.

Il partit, laissant la vieille dame un peu étourdie sur son banc.

Elle se remit bientôt en route, regardant tout autour d’elle tous ceux qui paraissaient être ses semblables. Mais elle se méfiait désormais. Combien y en avait-il qui étaient réellement des humains ? Peut-être aucun.

Alors, elle se raccrocha au souvenir de l’inconnu qui lui avait promis de veiller sur elle, cette bulle de réconfort et de chaleur dans un espace indéfini de déshumanité rampante : la providence qu’elle avait rencontrée, sans même s’en douter.

31/10/2007

Citrouilles martiennes

cab222bdc527750f2227a5467b406ada.jpg  Lorsque le 8 avril 2018, le vaisseau Europa se posa sur Mars, les trois membres de l’équipage eurent la très nette impression de se trouver sur un terrain spongieux. Et le capitaine Duval en fut le premier convaincu, après avoir descendu l’échelle métallique qui l’amena au milieu d’un champ de citrouilles. C’étaient en effet plusieurs exemplaires de cette cucurbitacée bien connue des Terriens, que le vaisseau avait écrasés à l’arrivée.

Mais les surprises ne faisaient que commencer. Tout d’abord, il s’avéra que l’atmosphère de la planète était parfaitement respirable, permettant ainsi de se passer de casque spatial ; ensuite, lorsque le major Dwight et le lieutenant-colonel Von Kraput eurent rejoint le capitaine Duval, tous trois virent arriver, marchant le long d’une allée qui fendait le champ, ce qui apparut très vite comme étant un Terrien, mais d’une couleur tirant sur le bleu, et muni d’une trompe en guise de nez.

— Saperlipopette ! s’exclama le capitaine, alors que l’étrange créature n’était plus qu’à quelques mètres.

— Saperlipopette ! s’exclama à son tour cette dernière. Mais c’est qu’c’est ben du français que j’viens d’entendre là !

— Mais vous comprenez et vous parlez même le français ! s’écria presque le capitaine.

Faut croire, dit la créature.

5d0ee376cf92b1925211ec4a68b0f184.gif— Mais… mais, poursuivit le capitaine, vous êtes un Martien ?

Cette question fit bien rire la créature.

— Un Martien ? Mais y a plus de Martiens ! Maintenant, cette planète est habitée par des Terrartiens !

— Des Terrartiens !

— Oui, c’est un mélange de Martiens et de Terriens.

Le capitaine se tourna vers ses deux compagnons qui avaient très bien compris ce qui se disait, et étaient de ce fait aussi sidérés que lui.

— Mais à quand remonte ce mélange ? reprit le capitaine.

La créature se gratta négligemment la trompe avant de répondre :

— Oh, à bien longtemps, à c’qui paraît.

Puis regardant alentour, le capitaine demanda :

— Et ces citrouilles, il y en a partout ?

— Partout, fit la créature.

— Alors ce sont ces citrouilles qui donnent sa couleur si caractéristique à la planète Mars !

— Sans doute.

— Mais tous les prélèvements qui ont été faits jusqu’ici sur le sol martien ne révélaient aucun fragment de citrouille !

La créature réfléchit un court instant, et dit :

— C’est vrai qui y a de ben drôles d’appareils qui sont venus gratter notre sol à c’qui paraît ; mais à chaque fois, c’était juste à côté des citrouilles. Pas étonnant qu’y n’ont pas ramené de morceaux. Allez, j’vais vous emmener à la prochaine ville, vous verrez le maire qui pourra peut-être vous en dire plus.

Après avoir quelque peu hésité, Duval, Dwight et Von Kraput suivirent le Terrartien, et arrivèrent à une ville érigée au milieu des citrouilles et constituée de bulles de verre. Ils y croisèrent moult Terrartiens et Terrartiennes de tout âge, et furent reçus par le maire.

Il ne put guère donner beaucoup d’informations aux Terriens, si ce n’est que d’après des sources très anciennes, à l’origine, la planète était peuplée de petites créatures bleues, aux membres graciles, dotées de trompes, mais aussi d’énormes oreilles et de crânes pointus. C’était le croisement avec un Terrien arrivé sur Mars il y a très longtemps, qui avait donné naissance aux Terrartiens, espèce qui n’avait hérité des Martiens que leur couleur bleue et leur trompe.

Puis le maire conduisit les trois Terriens dans une bibliothèque, et leur proposa de consulter les livres qui s’y trouvaient. D’après ses dires, les Terrartiens en étaient pour leur part totalement incapables, car la lecture ne leur était jamais apparue comme une connaissance utile.

Cette déclaration finit de surprendre les trois astronautes, mais très vite ces derniers se plongèrent dans l’étude des innombrables documents qui étaient gracieusement laissés à leur usage.

Et c’est ainsi qu’ils prirent connaissance d’un fait historique qui avait bouleversé le devenir de la planète Mars.

 

****

 

15 septembre 1493

Jehan Marsally était un croquant berrichon vivant dans sa petite maison de pierre, au milieu d’un champ de citrouilles qui faisait toute sa fierté.

Le soleil venait de se coucher ce jour-là, et Jehan se régalait d’un cuissot de chevreuil, quand une étrange luminosité se répandit soudain alentour, jusqu’à rendre totalement inutiles les bougies dont se servait le croquant pour éclairer sa demeure.

Puis, on frappa soudain à la porte. Confiant, Jehan s’écria :

— Entrez donc !

La porte s’ouvrit, et apparurent alors trois créatures, petites, de couleur bleue, aux membres graciles, au crâne pointu, et dotées d’immenses oreilles et d’une trompe en guise de nez. Leurs yeux étaient toutefois comparables à ceux des paysans du Berry, et se braquèrent sur Jehan.

Très étonné, celui-ci s’écria encore :

— Mais d’où que vous venez donc ?!

Sans rien répondre, deux des trois créatures s’approchèrent de lui, le saisirent, et l’emmenèrent sans qu’il n’ait eu seulement le loisir de poser son cuissot de chevreuil.

Dehors, il faisait clair comme en plein jour, car un engin ressemblant à ce que plusieurs siècles plus tard on appellerait « une cocotte minute », était posé au milieu des citrouilles, et diffusait une puissante lumière.

La troisième créature était restée un peu en retrait de ses deux compagnons, et tandis que ces derniers conduisaient Jehan à leur étrange appareil, elle se pencha et cueillit une superbe citrouille. Elle l’approcha alors de sa trompe, puis après avoir hésité un instant, la coinça sous son bras gracile, et courut pour vite rattraper ses compagnons et Jehan, qui entraient à l’intérieur de la « cocotte minute ».

27/10/2007

Rétro et pers(pectives)

80fa22919ae42a92f34c6a383734fc01.jpgVoici aujourd’hui une petite chronique à propos de mes fictions.

Alors, sur ce blog, vous avez trois rubriques (colonne de gauche) : Mes nouvelles en ligne, avec comme dernier texte, « Une vie d’humain », résultat du jeu initié en août par L’équipe de choc ; vous avez également, Mes nouvelles publiées dans des revues ou fanzines, avec 161bca344864a95e72f34b71164e8a6b.jpgcomme dernier texte, « Le chat du marin » publié dans le numéro 13 du Calepin Jaune.

Et dernière rubrique, Recueil de nouvelles, avec à ce jour trois recueils dans les genres PSF (polar/science-fiction/fantastique).

Je vous rappelle également que ma nouvelle, « Planète Song », a f1e7be61902a4ef4de4e79fd4154c0ec.jpgété publiée dans le supplément au numéro 8 du fanzine de science-fiction Géante rouge, que vous pouvez vous procurer par abonnement en cliquant ici.

d960e97a36607d1b415d3efbbbd3e0ca.jpgQuant à ma nouvelle, « La gueule cassée », publiée par le webzine Reflets d’ombres numéro 12, vous pouvez la lire en direct, ou même la télécharger gratuitement, par un simple clic ici même.

Perspective maintenant.

« Chatdoogie », sera dans le numéro 7 spécial nouvelles du webzine Phénix Mag, et « La hippie », une histoire S-F dans l’esprit 100% pulps, est prévue pour le spécial nouvelles numéro 8.

« Le rendez-vous de Folkestone », sera lui dans le prochain numéro du Calepin jaune, pour lequel j’écris en ce moment une nouvelle histoire 19ème siècle.

Bien sûr, il y a toujours mon roman ancré également dans le 19ème qui progresse de façon satisfaisante.

4a4f5f122784565689b70a8ecdd9779a.jpgEt pour le 31, sur ce blog, vous pourrez lire une histoire spéciale Halloween. Il ne s’agira pas de fantastique, mais de S-F, et l’humour sera plus au rendez-vous que la frayeur.

À bientôt !

 

 

 

17/10/2007

Reflets d'ombres numéro 12

2f8e5382c0bdcfd801431d705f46c153.jpgAvis ! Reflets d’ombres numéro 12 est paru, et je suis plus concerné encore que d’habitude, puisque dans ce numéro est publiée ma nouvelle « La gueule cassée ».

Mais il y a plein d’autres choses à lire dans Reflets d’ombre : des nouvelles, de la poésie appartenant au fantastique, à l’art sombre, au gothique ; il y a aussi des illustrations du meilleur effet qui viennent enluminer les textes, et comme à l’accoutumée, on trouve un super dossier, cette fois-ci consacré à Jean Des Esseintes.

a0a30622e7c1693d3d5780373617f39b.jpgPour en revenir à « La gueule cassée », vu le titre, c’est une nouvelle qui est bien sûr en rapport avec la guerre 14/18. Il s’agit d’une histoire fantastique se déroulant en 1924, qui tend à prouver que dans une guerre, on peut non seulement y perdre la face, mais bien plus encore.

Alors pour en savoir davantage, et déguster ce numéro 12, étant donné qu’il s’agit d’un webzine, vous allez pouvoir le lire et même le télécharger en 2 versions, (s’il vous plaît !), le tout absolument gratuitement, et en cliquant tout simplement ici même.

Bonne lecture !

 

 

 

 

13/10/2007

Trilogie Nocturne

7e3ceaaf5998726f1085d898dfae85cc.gifVoici un deuxième recueil que j’ai intitulé Trilogie Nocturne, puisque l’une des trois nouvelles qu’il compte, a été publiée dans le numéro 5 du fanzine québécois du même nom, et dont vous trouvez la couverture en illustration de cette note. Par ailleurs, les 2 autres devaient elles aussi être publiées dans le fanzine, mais compte tenu d’un changement de personnel, le projet n’a pas abouti.

En tout cas, je vous les offre toutes les trois avec plaisir.

Alors, vous avez, « La clinique », l’histoire d’un établissement tenu par un certain Dr Laudrac, un patronyme sonnant corrézien, mais qui, lorsque l’on modifie un peu le sens des lettres, prend des accents parfaitement transylvanien ; « Le crabe », qui passera l’envie à chacun de désigner sous le nom de ce charmant crustacé, le sinistre cancer ; et enfin, « Le vigile », l’histoire d’un brave gars qui aime énormément son boulot, et ne veut le perdre à aucun prix.

Bonne lecture, de préférence nocturne, en cliquant ci-dessous.

trilogie.pdf