18/07/2007
Concours Géante Rouge 2007
Les jours passent et les planètes diffèrent. Hier c’était Vénus, et aujourd’hui c’est au tour de Mars. En effet, c’est bien à cette planète que fait référence le nom du fanzine « Géante Rouge », dont les résultats du concours 2007 sont en ligne depuis hier matin.
Souvenez-vous, je vous en avais parlé il y a quelque temps, et je vous avais dit qu’il fallait bâtir un texte de science-fiction, donnant une suite au passage :
"Elle se souvenait parfaitement de la date : c'était justement le jour où Lila avait emménagé, le lendemain de l'arrivée de ce vaisseau..."
Alors, je me suis demandé ce qui avait bien pu se passer le jour où Lila avait emménagé, et j’ai écrit « Planète Song », une nouvelle qui allie la musique à la science-fiction, deux de mes grands pôles d’intérêt.
Et voilà, je fais partie des 14 lauréats sélectionnés par un jury qui a travaillé dur pendant de longues semaines, et le palmarès est consultable ici.
Alors maintenant je peux sortir de la réserve que je devais observer en tant que participant au concours, et vous recommander chaudement la lecture de Géante Rouge, un must en matière de S-F, et notamment le numéro 7 encore disponible.
Bonne continuation martienne, et à demain…
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14/07/2007
Le triomphe de Louis XVI
Le 14 juillet 1789, Paris fut gagnée par une grande effervescence dès le début de la matinée. Et pour cause, alors que les rues commençaient à se remplir de quelques matinaux, on vit le roi Louis XVI passer en courant du côté de la Bastille, flanqué de deux soldats qui avaient bien du mal à suivre le monarque. Cette pratique du jogging, comme on qualifiait ce genre d’exercice outre-Manche, en surprit agréablement plus d’un. Et les propos qui se colportaient depuis quelques jours à travers toute la cité, commencèrent à trouver ainsi un début de véracité. En effet, les murs de la ville s’étaient couverts d’affiches vantant les mérites du roi Louis, monarque dynamique, entreprenant et charismatique, qui ne pouvait que contribuer à la grandeur de la France, et à l’épanouissement des Français et des Françaises. Et comme le peuple comptait un nombre non négligeable d’analphabètes, des gardes avaient arpenté tout Paris pour rapporter les mêmes propos. Et leurs annonces à la gloire de la Maison de Bourbon, se terminaient à chaque fois par une exhortation à se rendre le 14 juillet dans l’après-midi à la place Louis XVI, connue de nos jours en tant que place de la Nation, pour y voir et y entendre le roi en personne.
C’est ainsi qu’une foule importante se trouva réunie à l’heure dite à l’endroit indiqué, devant une estrade cernée de drapeaux blancs, symboles de la royauté.
Très vite, se succédèrent sur l’estrade des philosophes et autres penseurs, qui couvrirent de louanges le roi Louis, et terminèrent leur prestation en le faisant acclamer par la foule qui obéissait sans la moindre réserve, comme enivrée par les propos à la gloire de la monarchie de droit divin. Puis ce fut au tour de poètes, de musiciens et de chanteurs, de venir déclamer ou chanter une multitude de vers dédiés à l’intelligence, à la vivacité et au pragmatisme du descendant des Capétiens.
Autant dire qu’après toutes ces odes à Louis XVI, lorsque celui-ci parut, accompagné de la reine Marie-Antoinette, du dauphin et de sa fille aînée, offrant une image très people — comme on dit également outre-Manche —, de la famille royale, la foule était en délire.
Et elle ne le fut que plus après que le roi se fut lancé dans un discours où il rendit hommage au peuple de France si vaillant, à tous ces hommes et toutes ces femmes qui se levaient tôt, et étaient prêts à s’adonner toujours plus au labeur, pour amasser toujours plus d’écus. Et il en conclut qu’il fallait en finir avec l’héritage de la cour de Louis XIV, avec la facilité et le stupre, pour engendrer une France d’entrepreneurs.
À la fin de ce discours que le roi prononça avec une ferveur communicative, la foule applaudit à tout rompre, tandis que la reine très glamour, sortait d’un panier qu’elle tenait sous le bras, des brioches qu’elle lança au peuple en liesse.
Ce fut véritablement le triomphe de Louis XVI ce jour-là, alors qu’il avait bien failli en être tout autrement.
En effet, dans les semaines qui avaient précédé ce jour exceptionnel, des rumeurs alarmantes s’étaient propagées dans Paris, annonçant que le 14 juillet, le peuple allait prendre la Bastille, et qu’il s’en suivrait un chaos dont la monarchie ne se relèverait pas. Alors, des conseillers avisés apprirent très vite au roi comment s’y prendre pour mettre le bon peuple « dans sa poche ».
Le monarque écouta attentivement les conseils, accepta d’agir comme on le lui demandait, et même d’exécuter un jogging dans les rues de la capitale du royaume, alors que l’effort avait toujours eu tendance à le rebuter, surtout lorsqu’il devait être en plus très soutenu.
****
Et le soir même, tandis que le monarque se trouvait dans l’un des nombreux salons que compte le château de Versailles, en train de s’adonner à la serrurerie, afin de se remettre de cette dure journée à la fois émouvante et éprouvante, la reine vint le rejoindre.
— Alors, mon bon Louis, fit-elle, n’êtes vous pas heureux d’avoir sauvé le royaume et gagné l’amour du peuple ?
Le roi délaissa la serrure sur laquelle il était penché avec passion, et se tourna vers la reine avec un tournevis à la main.
— Bien sûr, ma très chère reine, fit-il. Seulement, il y a quand même quelque chose qui me chagrine grandement.
— Mais, quoi donc, Louis ? fit Marie-Antoinette, très troublée.
Louis XVI prit un air maussade, et répondit :
— Devoir honorer ce que j’ai promis de faire, pour toujours apparaître comme un monarque dynamique, et ainsi continuer à charmer le bon peuple.
— Mais quoi donc exactement ? insista la reine.
Alors, Louis XVI se laissa tomber dans un fauteuil tout en velours et dorures.
— Devoir chaque matin faire un jogging, lâcha-t-il enfin d’un ton morne.
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29/06/2007
Le calepin jaune numéro 13

Voilà, je l’attendais, il est arrivé. Mais qui ça ? Eh bien, le numéro 13 du fanzine fantastique XIXème siècle, Le calepin jaune.
La couverture est désormais en couleur, très bien illustrée, comme d’ailleurs les nouvelles qui composent ce dernier opus du Calepin, tout particulièrement par Estelle Valls de Gomis qui préside aux destinées du fanzine, et publie dans ce numéro un texte, « Un curieux renard ».
Vous pourrez également lire « Bayou » de Justine Niogret, « La hiercheuse » de Micheline Boland, « Léviathan » de Sylvain Richard, « Fin d’un pèlerinage » de Julien Foret, « La tueuse d’écho » de Catulle Mendès, représentant du mouvement Parnassien.
Puis, il y a également ma nouvelle « Le chat du marin » : un texte placé sous les auspices de Baudelaire, des chats et de la mer. Je ne vous en dirai pas plus, si ce n’est que pour en apprendre davantage sur le CJ numéro 13 et le commander, vous cliquez ici même.
05:20 Publié dans Mon actualité | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook
20/06/2007
Le crabe
Il y avait longtemps que je n’avais pas mis une nouvelle en ligne. Eh bien, voilà qui est fait avec « Le crabe ». Alors, c’est une histoire fantastique mais vraiment tout ce qu’il y a de plus fantastique. Il n’est pas rare que l’on appelle de cancer, le « crabe ». Par bravade, par dérision ; on ne sait trop. En tout cas, le personnage de cette nouvelle aurait mieux fait de s’en abstenir.
Vous voulez savoir pourquoi ? Alors, une seule solution : lire le texte jusqu’à la fin.
Au départ, il avait été accepté pour publication par le fanzine québécois Nocturne. Il devait d’ailleurs figurer au sommaire du numéro 8 de cet été. Seulement, il se trouve que cette excellente revue a changé d’équipe, et que la nouvelle doit statuer à son tour sur les textes qui lui ont été transmis.
Dans ces conditions, j’ai préféré annuler, et ainsi « Le crabe » s’est-il retrouvé sur le web, sur les sites In Libro Veritas et Ciel et Enfer.
L'excellent fanzine Nocturne l'a finalement publié dans son numéro 9 (été 2008) !!! Ce qui fait que le texte passe dans la rubrique "Mes nouvelles publiées dans des revues ou fanzines".
Et maintenant, je vous laisse le découvrir, sur votre blog favori.
Bonne lecture après avoir cliqué ci-dessous.
05:25 Publié dans Mes nouvelles publiées dans des revues ou fanzines | Lien permanent | Commentaires (5) | Facebook
27/05/2007
Les naufragés

Il s’agit d’une nouvelle fantastique que j’ai eu un certain plaisir à écrire. Je l’ai située dans une station balnéaire, un environnement qui m’est familier. Je dirai par ailleurs qu’il s’agit un peu de gothique maritime, avec le brouillard et une bonne histoire de fantôme. J’aime les fantômes. Dans le Fantastique, j’aurais du mal à classer par ordre de préférence, les fantômes les vampires, ou encore la lycanthropie ; mais disons que les fantômes occupent une place de choix.
Alors, je vous laisse apprécier en cliquant sur :
06:41 Publié dans Mes nouvelles en ligne | Lien permanent | Commentaires (2) | Facebook
12/05/2007
Le manuscrit de Walter Ashleigh

Comme je l’ai déjà dit, la découverte du Calepin jaune fin 2005; m’a donné l’envie de relever un défi : écrire une histoire fantastique bien ancrée dans le XIXème siècle. Je dis défi, car jusqu’alors j’étais plutôt porté sur des histoires se déroulant à l’époque contemporaine. Et si celle-ci peut être tout à fait propice pour écrire du fantastique, le XIXème siècle possède quand même une aura particulière en la matière. Il est le siècle de Mary Shelley, de Bram Stoker, de Théophile Gautier… Alors j’ai écrit « Le manuscrit de Walter Ashleigh », et le fait que cette nouvelle soit acceptée pour publication par le Calepin jaune, m’a permis de considérer que j’avais atteint mon but.
C’est donc une histoire fantastique où passe l’ombre de Mary Shelley et de Bram Stoker, mais aussi de Dickens. Ce texte possède quelques saveurs gothiques avec la présence d’un manoir situé sur une falaise battue par les vents et les vagues, et en gros c’est une histoire de monde parallèle.
Lors de la publication dans le Calepin jaune numéro 11, j’ai eu l’honneur d’y côtoyer Patrick McGrath, auteur notamment de « Spider », adapté au cinéma par David Cronenberg, ce qui donne un film envoûtant et inoubliable.
Et comme il reste encore quelques exemplaires de ce Calepin jaune numéro 11, pour pouvoir lire les autres textes, je ne puis que vous inciter chaudement à le commander en cliquant ici.
Et bon voyage dans le XIXème et ses mondes parallèles en cliquant juste en dessous.
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