12/05/2007
Le manuscrit de Walter Ashleigh

Comme je l’ai déjà dit, la découverte du Calepin jaune fin 2005; m’a donné l’envie de relever un défi : écrire une histoire fantastique bien ancrée dans le XIXème siècle. Je dis défi, car jusqu’alors j’étais plutôt porté sur des histoires se déroulant à l’époque contemporaine. Et si celle-ci peut être tout à fait propice pour écrire du fantastique, le XIXème siècle possède quand même une aura particulière en la matière. Il est le siècle de Mary Shelley, de Bram Stoker, de Théophile Gautier… Alors j’ai écrit « Le manuscrit de Walter Ashleigh », et le fait que cette nouvelle soit acceptée pour publication par le Calepin jaune, m’a permis de considérer que j’avais atteint mon but.
C’est donc une histoire fantastique où passe l’ombre de Mary Shelley et de Bram Stoker, mais aussi de Dickens. Ce texte possède quelques saveurs gothiques avec la présence d’un manoir situé sur une falaise battue par les vents et les vagues, et en gros c’est une histoire de monde parallèle.
Lors de la publication dans le Calepin jaune numéro 11, j’ai eu l’honneur d’y côtoyer Patrick McGrath, auteur notamment de « Spider », adapté au cinéma par David Cronenberg, ce qui donne un film envoûtant et inoubliable.
Et comme il reste encore quelques exemplaires de ce Calepin jaune numéro 11, pour pouvoir lire les autres textes, je ne puis que vous inciter chaudement à le commander en cliquant ici.
Et bon voyage dans le XIXème et ses mondes parallèles en cliquant juste en dessous.
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27/04/2007
Peace, brother !
Dimanche j’ai écrit une chronique intitulée, " Il y a 40 ans, les hippies " . C’est en effet en 1967 qu’émergea ce mouvement, puis il a suivi son petit bonhomme de chemin jusqu’aux années 70, et s’est même internationalisé. On en est arrivé au mouvement dit baba cool, avec parfois un certain retour à la terre, et d’autres fois une incruste plutôt urbaine. Bien évidemment, ce qui était au départ une bonne idée, un bon concept a un peu ou beaucoup dérivé, pour prendre de temps à autres une tournure quelque peu folklorique ou même caricatural.
C’est dans ce contexte que j’ai situé ma nouvelle « Peace, brocher ! ».
Bien sûr, le loup qui l’illustre vous inclinera à penser que je me suis encore laissé aller à mon petit penchant pour la lycanthropie, et vous aurez raison.
Dans ce domaine, vous avez déjà lu « L’employée », et maintenant je vous offre cette histoire qui se situe dans un environnement résolument hexagonal en 1974.
Un petit clic en dessous, et vous y êtes.
05:33 Publié dans Mes nouvelles en ligne | Lien permanent | Commentaires (2) | Facebook
14/04/2007
Matin de glace
Un jour m'est venu l'image ou plutôt le film de moines androgynes marchant pieds nus dans la neige. Au départ, je ne savais pas trop ce que j'allais faire de ces moines. Alors, je les ai laissé marcher, et finalement, ils sont arrivés à un cimetière.
Je sais, rien de réjouissant en apparence. Eh bien, détrompez-vous, cette nouvelle que j'ai appelée Matin de glace n'est pas réellement triste ou morbide.
Non, elle serait même plutôt joyeuse, et appartiendrait à l'univers du Merveilleux.
Pour vous en convaincre, cliquez tout simplement sur :
07:20 Publié dans Mes nouvelles en ligne | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook
05/04/2007
Litrose

Je reviens avec une petite nouvelle polar. Mais « Litrose », qu’est-ce à dire ? Il y a-t-il un rapport avec la bouteille de blanc sec d’Alsace qui sert d’illustration ? Sans aucun doute, mais aussi avec « Psychose », ce chef d’œuvre du grand Alfred, lui-même tiré d’un roman de Robert Bloch, écrivain américain de polars et de fantastique.
Alors, c’est l’histoire de Max… Bon, laissons place à l’ambiance plutôt noire avec le début :
Cette année-là, le mois d'août avait été particulièrement pourri ; comme d'ailleurs tout le reste de l'été ; il n'y avait vraiment rien eu à faire. Tout avait commencé par une fin d'après-midi, ou plutôt un début de soirée ; on ne savait plus trop à cause du temps de cafard. Le ciel était bas et chargé de nuages menaçants : il fallait encore s'attendre à subir une sacrée averse ; une de plus. C'était ce que devait se dire Max, un SDF qu'un camion de hasard avait… la suite en cliquant sur LITR.pdf
05:30 Publié dans Mes nouvelles en ligne | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook
31/03/2007
La guitare est toujours à la même place

La guitare est toujours à la même place
Dans le placard
Elle y est depuis le jour
Où après m’être barbouillé la figure de cirage
Je descendis à Harlem
Ma guitare sous le bras
Pour jouer le blues
Le blues à la manière de Sam « lightnin’ » Hopkins
Mais la soul n’y était pas
Et mon sound ressemblait à un grincement de dents
Et les noirs m’injurièrent
Et à la figure ils me jetèrent des boîtes de cornet-beef
Et je pleurais
Et les Noirs riaient
Et je pleurais
Et ils riaient
Et les pleurs enlevèrent le cirage
Le cirage de ma figure
Et je me mis à jouer le hillbilly
La musique de l’homme blanc
Et soudain du groupe des Noirs
Du groupe noir
Sortit un Noir
En haillons
Et il pinça les cordes
Les cordes usées d’une vieille guitare
Un autre souffla dans un harmonica
Un harmonica rouillé
Et au tout se mêla la voix rauque d’un vieillard à la barbe blanche
Et tous jouèrent le blues
Le blues à la manière de Sam « lightnin’ » Hopkins
Je regardai ma guitare
Ma guitare toute neuve
Sous un pluie de boîtes de coca-cola
Je quittai Harlem
Les quartiers noirs et la misère
Et je rentrai dans mon riche appartement de la 5ème avenue
Et depuis ce temps
La guitare est toujours à la même place
Dans le placard
Et depuis ce temps
Ma guitare est toujours à la même place
Dans mon placard
Berck-sur-Mer - Mai 1968
Alors bien sûr, vu la date, vous vous doutez qu'il s'agit d'une oeuvre de jeunesse, et que tandis que tous les jeunes de 7 à 77 ans s'agitaient dans les rues, je gardais résolument la tête dans les nuages. En tout cas, ce texte m'a été inspiré à l'époque à la fois par Jacques Prévert, et par le blues, dont notamment Sam " lightnin' Hopkins, le bluesman texan que j'avais découvert un an plus tôt.
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29/03/2007
Le surveillant
C'est un vieux souvenir du temps où j'ai été pion dans un bahut privé catho. Une expérience qui n'a duré qu'un trimestre après une mémorable bataille de petits suisses alors que j'étais de service de réfectoire.
L'ambiance des lieux était particulière, et cela m'a inspiré cette nouvelle que j'ai transplantée en 1938 : une année charnière. L'ombre d'une terrible guerre se profile. Au début de l'histoire, Hitler a annexé l'Autriche. Après ça va être le tour de la Tchécoslovaquie, puis celui de la Pologne. Je fais le parallèle dans cette nouvelle entre le spectre de la guerre, et le spectre...
Bon, assez dit, lisez donc maintenant :
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