17/04/2009
À partir d'un portrait
Le portrait était très intéressant : deux femmes en robes noires aux cheveux blancs qui regardaient par une fenêtre. On pouvait imaginer qu’il s’agissait de celle d’un manoir. Le titre a donc surgi d’un coup. Logique dans toute sa complexité et sans doute sa longueur : « Un manoir et deux robes noires ».
Pour le fond et même la forme, ce fut autant du fantastique que de la SF.
Je vous invite à lire ou à relire cette nouvelle écrite en janvier 2008, en cliquant ici même.
Autre texte, autre conception : « Matin de glace » que je vous invite à retrouver dans une note datée de ce jour sur le blog Sandie, avec photos et musique, en cliquant cette fois, là
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13/04/2009
News d'avril
Je dois reconnaître que j’ai eu un peu de mal à écrire la nouvelle « Le chat exécuté ». Surtout avec un titre pareil ! Quand on est un ami des chats, c’est un comble, une douleur. Mais bon, il faut se partager avec les nécessités de l’écriture. Cette nouvelle, il fallait l’écrire.
Je vous ai convié à aller lire « La Hippie » sur le site de Phénix Mag, et bien sûr je vous ai donné le lien. Seulement il se trouve que l’équipe de Phénix Mag est très active, sur tous les fronts, et dans la foulée, il y a eu mélange de fichiers. Et au lieu que soit mise en ligne la version corrigée du texte, c’est celle de 2006 avec de joyeuses fautes et surtout des coquilles qui apparaît à l’écran. Notamment les points d’exclamation collés aux mots qui les précèdent. Bon, je sais bien que dans les pays anglo-saxons et même au Québec, cela constitue une coquetterie typographique tout à fait admise. Mais j’aime les voir décollés des mots qu’ils exclament, ces points ; on les distingue mieux. Puis il y a aussi un ou deux "qui" de trop, un pluriel oublié, un mauvais accord… bon, ce n’est peut-être pas trop dramatique finalement. De toute façon, on ne peut plus rien y faire. Puis, il y a les textes des collègues, et pour ce qui est de « La Hippie » version 2006, si vous imprimez le PDF de Phénix Mag, ça constituera un super collector.
Car pour rattraper le coup, lorsque les 3 mois réglementaires seront passés, je mettrai la bonne version en ligne ici même.
Je ne puis m’empêcher de reparler de « Sandie » et de son blog. Vous allez sans doute me dire que ce roman ressemble à l’Arlésienne. Qu’on ne le voit toujours pas, ou qu’on ne le verra peut-être jamais. Erreur ! Car s’il est vrai que j’espère qu’il sera édité comme il devait l’être par le Calepin Jaune avant l’arrêt de son activité officialisé le 8 avril dernier, il sera en cas de refus, mis en ligne à 3 endroits différents : sur ce blog, sur celui qui lui est consacré, et sur le site d’In Libro Veritas.
Et quant à son blog, il continuera quoi qu’il arrive, puisque s’il est avant tout consacré au roman, il l’est tout autant au fantastique, au 19ème siècle et au monde marin.
Et je vous invite une fois encore à aller y faire un tour en cliquant ici.
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09/04/2009
Le chat exécuté
Jean Farin n’était pas mécontent d’avoir un week-end prolongé. Cette après-midi encore, il s’était copieusement enguirlandé avec Dujoux, son directeur commercial. Ce n’était pas la première fois, mais certainement celle de trop, car il était allé jusqu’à lui souhaiter de disparaître dans les plus brefs délais de la surface de la planète. C’étaient exactement les mots qu’il avait employés, et bien sûr Dujoux l’avait très mal pris. Bon, ce n’était pas réellement une menace de mort, mais ça y ressemblait quand même.
Mais Farin n’y pensait plus ; il avait quatre jours devant lui pour décompresser, et pour l’heure, il était tranquillement installé dans son canapé devant la télé, avec près de lui deux de ses quatre chats qui ronronnaient dans leur panier.
Il n’aurait voulu pour rien au monde être dérangé, aussi quand soudain on sonna à la porte, il décida tout simplement de ne pas répondre. Il continua de regarder la télé, et peut-être un petit quart d’heure plus tard, on sonna de nouveau. Il laissa échapper un juron ; mais quand un autre coup de sonnette, plus strident encore que les précédents retentit, il se leva en bougonnant du canapé.
Après avoir ouvert la porte, il trouva devant lui un grand énergumène aux yeux torves, qui s’exclama :
— Ah, quand même !
L’homme avait la voix pâteuse, il était de toute évidence ivre.
— Regardez ! continua-t-il.
Farin regarda aussitôt ce que lui montrait du doigt l’individu, et tressaillit en découvrant par terre, allongé contre le mur près de la porte, un chat noir et blanc. Il avait un peu de sang au bout du museau, et était tout ce qu’il y a de plus mort. Farin songea aussitôt à son chat Pompon ; il lui ressemblait. Mais, en y regardant de plus près, il fut soulagé ; la répartition du noir et du blanc n’était pas la même que chez Pompon ; puis de toute façon, celui-ci était en train de ronronner dans son panier. Cela revint d’un coup à l’esprit de Farin.
— Mais, ce n’est pas mon chat ! s’exclama-t-il sans pouvoir cacher sa joie, alors que la vue d’un chat écrasé l’attristait toujours d’habitude.
L’autre continuait de le fixer avec ses yeux torves et déclara :
— Il a été exécuté !
— Exécuté ? fit Farin.
— Oui, c’est une voiture, ou même une bande qui a fait ça ; qui l’a exécuté.
— Peut-être, et même sans doute, fit Farin, seulement, ce n’est pas mon chat. Je ne peux pas m’en occuper.
— Mais, objecta l’autre, votre voisin, là-bas, m’a dit que c’était à vous, que vous avez plein de chats !
L’individu désignait une maison pratiquement en face de celle de Farin, où habitait un vieux qui était persuadé qu’il recueillait tous les chats errants du quartier. Tout cela parce qu’il avait accueilli quatre ans plus tôt, une chatte qui avait accouché dans son cagibi de quatre chatons qu’il n’avait pas eu le cœur de séparer par la suite.
— Eh bien, fit-il, vous irez dire à ce monsieur que celui-ci ne m’appartient pas. Et sur ce, je vous demande de le reprendre.
L’autre s’énerva :
— Mais qu’est-ce que vous voulez que j’en fasse ? J’ai rien à en faire, moi ! Je l’ai ramassé au-dessus, près du pont. Puis, y’a votre voisin qui a été formel, il m’a bien dit que c’était à vous !
Farin sentait que le seul moyen de s’en sortir était de prendre le chat mort en charge.
— Bon, OK, fit-il, je m’en occupe.
— Ah, quand même ! dit l’autre. C’est quand même pas à moi de me charger de ça ! J’en ai déjà fait assez !
— Oui, oui, pas de problème, confirma Farin, vous pouvez y aller.
L’autre bougonna un vague au revoir et s’en alla.
Farin souffla un grand coup. Ça ne l’amusait vraiment pas de devoir enterrer un chat. Il songea assez vite à un coin de campagne à la sortie de la ville où il allait se promener de temps en temps. Oui, c’était l’endroit idéal. Il rentra tout d’abord chez lui, prit dans sa cuisine un sac en plastique, et une fois ressorti, attrapa le chat par ses pattes arrière et le mit dedans. Cette opération lui avait été pénible, mais il n’en avait pas encore fini avec sa tâche de fossoyeur.
Il plaça le sac dans le coffre de sa voiture, ainsi qu’une bêche dont il ne s’était jamais encore servi, et peu de temps après, il était au volant, roulant vers l’endroit auquel il avait pensé.
Le jour commençait à peine à décliner quand il avait quitté sa maison, et lorsque dix minutes plus tard il arriva à destination, il ne faisait pas encore très sombre.
L’endroit en question était une route gravillonnée bordée d’un côté par un canal, et de l’autre par un talus herbeux, avec à son sommet une zone boisée. Il gara sa voiture sur le bas-côté près du talus, puis en descendit. Il ouvrit le coffre du véhicule, et en voyant le sac qui épousait la forme du chat mort, sentit son cœur se serrer. Il attrapa avec ferveur le manche de la bêche comme pour se motiver, puis décida d’aller tout d’abord creuser un trou et de revenir chercher le sac. Il grimpa le talus qui n’était pas trop raide, et arriva au milieu d’arbres. C’était vraiment l’endroit idéal pour offrir une sépulture au chat. Seulement, Farin n’était pas vraiment un jardinier émérite, et lorsqu’il eut planté sa bêche dans le sol durci par la sécheresse, il réalisa qu’il n’arriverait jamais à creuser le moindre trou.
Alors, fort découragé, il décida de redescendre. Il venait juste d’émerger des arbres quand un bruit de moteur attira son attention. Il resta immobile au sommet du talus, et vit passer sur son tracteur, un homme moustachu et coiffé d’une casquette, qui le fixa avec des yeux de fouine. Farin sentit de la sueur couler dans son dos. Il avait comme l’impression d’être pris en flagrant délit. Mais il réussit à se convaincre assez vite qu’il n’avait rien à se reprocher ; il se hâta de regagner sa voiture, replaça la bêche dans le coffre qu’il referma, et très vite quitta les lieux.
Il retrouva le centre-ville. Maintenant, la nuit était tombée ; alors, apercevant un récup’ verres dans un coin désert, il s’arrêta. Il n’était pas fier de ce qu’il allait faire, mais il ne voyait plus d’autre solution.
Et lorsque quelques secondes plus tard sa voiture redémarra, le sac en plastique contenant le chat était posé tout contre le récup’ verres.
***
Quelques heures plus tard
Stéphane Larusto conduisait l’air satisfait. Ce quadragénaire rondouillard était un collègue de Jean Farin. Il avait conscience que ce dernier le méprisait parce qu’il s’aplatissait toujours devant Dujoux. Seulement, c’était réciproque. Il méprisait tout autant Farin qu’il considérait comme un grand gueulard, juste bon à vociférer, alors que lui s’était montré capable de bien plus, en assassinant le directeur commercial une petite vingtaine de minutes plus tôt ; en le faisant taire une fois pour toutes. Il savait depuis plusieurs jours que sa future victime allait rester tard au bureau ce soir-là pour terminer un travail. Aussi, il était revenu à sa société à l’heure où il n’y avait même plus un chat dans les parages, et avait garé sa voiture à l’arrière du petit bâtiment abritant l’entreprise. Une fois à l’intérieur, il avait grimpé jusqu’au bureau de Dujoux. Celui-ci avait été très étonné de le voir. Mais Larusto lui avait dit qu’il avait un document très important à lui montrer. L’autre l’avait cru et l’avait suivi. Larusto lui avait montré un dossier sur son bureau, et tandis que le directeur commercial s’était penché pour le regarder, il lui avait plaqué un tampon d’ouate imbibé de chloroforme sur le nez. Dujoux s’était assez vite écroulé sur la moquette, puis Larusto l’avait étranglé avec une cordelette qu’il avait sortie de la poche de sa veste. Ensuite, bien que le directeur commercial fût d’un bon gabarit, Larusto qui avait été élevé dans une ferme et rompu aux durs travaux des champs, n’avait pas eu trop de peine à le hisser sur son dos et à le sortir de l’immeuble pour le caser dans le coffre de sa voiture.
Maintenant, il allait enterrer son cadavre. Pour cela, il avait choisi un coin de campagne à la sortie de la ville que lui avait montré un jour Farin, quand ils ne se méprisaient pas encore mutuellement.
Il arriva à destination, et les phares de sa voiture balayèrent une route gravillonnée bordée par un canal et un talus herbeux. Il se gara sur le bas-côté, près du talus, et coupa le moteur.
Il se prépara à aller creuser un grand trou ; ce qui ne pouvait guère rebuter un fils de paysan, même si la terre était durcie par la sécheresse.
***
Lundi, fin du week-end prolongé
Farin venait de passer les quatre jours les plus affreux de toute sa vie, alors qu’il espérait tant de son week-end prolongé. L’épisode du chat l’avait complètement abattu. Il s’en voulait surtout de ne pas avoir été capable de lui offrir une sépulture décente, et de l’avoir abandonné près d’un récup’ verres. Durant ces quatre jours, il n’avait pas osé croiser le regard de ses propres chats ; il aurait eu trop peur d’y lire des reproches.
C’est donc la mort dans l’âme qu’il arriva à sa société. Il ressentit quand même tout de suite un peu de réconfort, en s’apercevant que Dujoux ne traînait pas comme à son habitude dans les couloirs prêt à lui mettre le grappin dessus, surtout après ce qui s’était passé la dernière fois qu’il l’avait vu.
Il se cantonna dans son bureau durant toute la matinée, et quand à midi, un collègue lui apprit que le directeur commercial n’était pas encore arrivé et qu’il devait être souffrant, il eut l’impression d’être soudain très léger, et en oublia complètement l’épisode du chat.
Dujoux fut encore absent dans l’après-midi, confirmant ainsi qu’il était malade, ce qui ne lui était encore jamais arrivé en dix ans.
Mais le lendemain, vers les 10 h, les événements prirent une tournure singulière. En effet, tout les membres du personnel furent réunis par le PDG dans la cafétéria, et il leur apprit que M. Dujoux avait disparu, et qu’un policier allait interroger chacun d’entre eux.
Farin retrouva son bureau, et attendit patiemment que son tour vienne. Il en était arrivé à croire qu’on l’avait oublié, quand on frappa à sa porte, le faisant sursauter.
— Entrez ! fit-il.
La porte s’ouvrit et apparut un homme grand en costume trois pièces un peu défraîchi, et à l’air renfrogné.
— Monsieur Jean Farin ? fit-il.
L’intéressé acquiesça de la tête, et l’autre poursuivit :
— Capitaine Leloux. À ce qui paraîtrait, vous auriez eu une altercation avec M. Dujoux, jeudi dans l’après-midi ?
— Heu… oui, fit Farin, soudain très inquiet.
— Vous l’auriez même menacé de mort ?
— Oh, ce n’étaient que des mots… des mots qui ont dépassé ma pensée.
— M’ouais, et vous pouvez me dire ce que vous avez fait jeudi soir ?
Interloqué, Farin réfléchit un court instant, puis dit :
— Je suis resté chez moi, à regarder la télévision.
— Seul ?
— Heu… oui, je suis célibataire.
— Très bien, je prends note, fit le capitaine Leloux.
Puis il se retira.
Farin était maintenant franchement mal à l’aise. Il avait menti ; il n’était pas resté tout le temps chez lui. Mais c’était involontaire ; il avait tellement voulu oublier l’épisode du chat écrasé… De toute façon, il ne se serait pas vu en train de raconter au capitaine qu’il était sorti pour aller enterrer un chat mort qu’on lui avait généreusement légué, et qu’il l’avait finalement laissé près d’un récup’ verres. Alors, c’était aussi bien d’avoir agi comme il l’avait fait. Puis, de toute façon, il n’y avait pas grand-chose à craindre. Dujoux avait dû avoir un coup de déprime, et partir on ne sait où pour quelques jours. Il allait réapparaître d’un moment à l’autre. Qui aurait bien pu l’assassiner ? Personne ! Même pas lui qui pourtant ne verrait pas d’inconvénients à ce qu’il disparaisse pour de bon.
Mais le lendemain, le directeur commercial était toujours porté disparu, et le jour suivant aussi.
Farin commençait vraiment à exulter, en se gardant bien toutefois de le montrer. Et ce jeudi matin, soit tout juste une semaine après l’altercation qu’il avait eue avec Dujoux, il était penché sur un dossier, quand la porte de son bureau s’ouvrit d’un coup pour laisser apparaître le PDG, un petit homme sec et nerveux qui arbora une mine très crispée quand il lui dit :
— Monsieur Farin, il y a deux policiers qui désirent vous emmener !
— M’emmener ? fit Farin, soudain très pâle.
Il se leva de son bureau, et quand il fut dans le couloir, il vit en effet deux policiers en uniforme.
— Ne vous inquiétez pas, fit l’un des deux, un grand à l’accent du Sud. C’est juste une formalité.
Farin voulut bien se laisser rassurer et suivit les deux policiers. Ils arrivèrent tous les trois à une voiture occupée par deux autres fonctionnaires se tenant à l’avant, et Farin monta à l’arrière du véhicule. Il se retrouva bientôt coincé entre les deux hommes qui l’avaient escorté, et la voiture démarra. Quand celle-ci prit la sortie de la ville, Farin se sentit mal à l’aise. Et cela s’accentua quand elle s’arrêta à l’endroit même où il était venu pour enterrer le chat.
Il sortit de la voiture, et monta le talus avec les policiers. Il crut qu’il allait défaillir quand il découvrit au milieu des arbres du sommet plusieurs personnes, mais surtout en baissant les yeux, un trou conséquent, et à côté un corps enfoui dans une housse blanche.
Il releva les yeux et croisa aussitôt le regard du capitaine Leloux qui annonça :
— Le corps de M. Dujoux a été découvert par le chien d’un promeneur qui a gratté la terre.
— Ah oui, se contenta de dire Farin en soutenant machinalement le regard du capitaine.
Mais celui-ci le détourna pour demander :
— C’est bien l’homme que vous avez vu jeudi soir ?
Farin regarda alors celui à qui s’était adressé le policier, et tressaillit en voyant deux yeux de fouine qui le fixaient avec attention. Il reconnut sans mal l’homme qui était passé sur son tracteur l’autre soir. Et celui-ci afficha une mine des plus réjouies lorsqu’il répondit :
— Oui, pas de doute possible, c’est bien lui. Je le vois encore avec sa bêche à la main. C’est marrant, mais j’ai tout de suite pensé qu’il avait fait un mauvais coup ; un très mauvais coup même !
Patrick S. VAST - Avril 2009
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06/04/2009
La Hippie
Imaginez un couple Franco-Américain qui voit sa fille disparaître en 1959, et accueille un an plus tard une hippie alors que le phénomène ne devait apparaître qu'en 1967...
Encore une histoire de voyages dans le temps allez-vous me dire ? Exactement ! Et quel est le rapport entre "La Hippie", "Chadoogie", "L'affaire Carouge", "La gare temporaire", "Le spationaute" ou encore "Le village figé" ? Toutes ces nouvelles, ainsi que "La pension rétro" et "Les voyageurs temporels" ou "Mai 69", que vous découvrirez ultérieurement, ont été écrites en 2005, et devaient entrer dans un recueil intitulé très justement "Nouvelles du temps".
Seulement, un jour je suis tombé sur le site d'un éditeur qui avait écrit : "Nous n'acceptons pas de manuscrits de recueils de nouvelles. Les recueils de nouvelles, ça se vend mal, et quand l'auteur n'est pas connu, ça ne se vend pas du tout".
Était-ce un excès de pessimisme ? il faut quand même savoir que l'éditeur en question a mis la clé sous la porte peu de temps après...
Donc, j'ai décidé que ces nouvelles sur les voyages dans le temps dans leurs formes diverses et variées, verraient plutôt le jour sur le oueb.
Alors, aujourd'hui c'est au tour de "La Hippie" dans le spécial nouvelles numéro 9 de Phénix Mag.
Et encore une fois je laisse libre cours à ma SF préférée, à la SF telle que je la conçois, avec soucoupes volantes, extraterrestres et voyages dans le temps.
Et tout ça c'est en cliquant ici même.
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03/04/2009
K comme Katia
« K comme Katia », c’est le titre de ma nouvelle sous forme de feuilleton qui a commencé avec le SIMURGH numéro 1 dont j’ai parlé précédemment.
Le thème de ce premier numéro était « Le printemps de Prague ». Alors bien sûr, il fallait retourner en 1968, le dégel en Tchécoslovaquie, qui allait précéder une glaciation encore plus intense avec l’arrivée des chars des troupes du Pacte de Varsovie au mois d’août de cette même année.
Le temps de la guerre froide est un thème inusable de romans, de récits en tout genre.
Je m’y suis donc plongé avec une certaine Katia, et avec à la fin un « À suivre » qui va déboucher pour le second thème « Une saison blanche est sèche », sur… l’inconnu ; du moins pour l’instant. L’histoire va forcément continuer, impossible de reculer désormais : c’est cela tout l’intérêt du feuilleton. Pour cela, je travaille comme les feuilletonistes du XIXème ou du début du XXème : à flux tendu. Je n’en suis pas à une page improvisée quotidiennement, mais presque.
En tout cas, soyez certains que pour la sortie du SIMURGH numéro 2 en juin, mon héros sera en Afrique du Sud, pour le meilleur ou pour le pire.
En attendant, je vous invite à découvrir ou à redécouvrir le SIMURGH 1 en cliquant ici même.
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30/03/2009
News martiennes
« Nouvelles martiennes », nouvelle de mars, ou de Mars, du mois ou de la planète, on peut allègrement jouer sur les deux. Donc en ce mois de mars, j’ai écrit ma nouvelle consacrée à Mars. J’en avais déjà parlé dans la note intitulée « Objectif Mars ». Pas trop mécontent du résultat, mais bon, on a jusqu’à la fin juin pour rendre sa copie, alors peut-être vais-je laisser reposer la pâte, ou peut-être pas, je vais voir.
Je ne sais pas comment cette nouvelle sera accueillie… Je sais que je ne produis pas de la SF conventionnelle, orthodoxe pourrait-on même dire. N’ayant jamais été un passionné de physique-chimie, je ne risque pas de donner dans la hard-science, dans des démonstrations à la Asimov que j’apprécie d’ailleurs beaucoup. Mais j’ai toujours considéré que la science-fiction était avant tout de la fiction, et qu’un écrivain ne va pas soudainement découvrir dans un roman ou une nouvelle, ce que les scientifiques purs et durs sont encore en train de chercher. Ainsi j’ai toujours jugé complètement étonnantes les déclarations de certains critiques littéraires estimant que Wells n’avait pas été vraiment convainquant dans ses explications sur l’invisibilité ou les voyages dans le temps, alors qu’à ce que je sache, ni au XIXème siècle, ni d’ailleurs à notre époque, on a été capable de rendre un homme invisible ou d’aller se balader au temps des Gaulois ou au 50ème siècle. Alors n’allons pas demander l’impossible à Wells !
Donc pour en revenir à la SF que j’affectionne, elle puise entièrement ses sources dans les comics à la française des années 50/60, dont j’ai parlé dans une chronique dans Phénix Mag, que vous pouvez retrouver en cliquant ici.
C’est bien là la SF que j’aime lire et que j’aime écrire.
Sinon, je me suis lancé également en ce mois de Mars dans l’écriture d’une nouvelle polar que je mettrai en ligne prochainement.
Question polar, mon roman a passé la barrière du directeur de collection de la maison d’édition où je l’ai envoyé, avec un avis plutôt positif quant à la façon dont l’intrigue est menée et le suspense garanti jusqu’au bout. Il me semble que se sont là deux atouts pour un polar. En tout cas, en tant que lecteur, c’est ce que je pense. Donc maintenant le roman va passer l’épreuve du comité de lecture. C‘est un peu long, mais la maison d‘édition est très active, et très impliquée dans les divers salons de littérature policière qui ont lieu ces derniers temps. Donc un peu de retard dans les opérations diverses et variées.
Enfin je conclurai par mon roman fantastique « Sandie ». Eh bien, toujours pas de nouvel éditeur en vue. Mais je continue de mener à bien le blog qui lui est consacré et que je vous invite à visiter en cliquant ici.
Ah, encore une chose importante, si vous êtes friands de botanique mais aussi de BD félines des plus originales et des plus inspirées, cliquez donc là.
À bientôt !
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