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27/04/2007

Peace, brother !

medium_loup28.3.jpgDimanche j’ai écrit une chronique intitulée, " Il y a 40 ans, les hippies " . C’est en effet en 1967 qu’émergea ce mouvement, puis il a suivi son petit bonhomme de chemin jusqu’aux années 70, et s’est même internationalisé. On en est arrivé au mouvement dit baba cool, avec parfois un certain retour à la terre, et d’autres fois une incruste plutôt urbaine. Bien évidemment, ce qui était au départ une bonne idée, un bon concept a un peu ou beaucoup dérivé, pour prendre de temps à autres une tournure quelque peu folklorique ou même caricatural.

C’est dans ce contexte que j’ai situé ma nouvelle « Peace, brocher ! ».

Bien sûr, le loup qui l’illustre vous inclinera à penser que je me suis encore laissé aller à mon petit penchant pour la lycanthropie, et vous aurez raison.

Dans ce domaine, vous avez déjà lu « L’employée », et maintenant je vous offre cette histoire qui se situe dans un environnement résolument hexagonal en 1974.

 

Un petit clic en dessous, et vous y êtes.

Peace.pdf

14/04/2007

Matin de glace

medium_Cemetary-t.2.jpgUn jour m'est venu l'image ou plutôt le film de moines androgynes marchant pieds nus dans la neige. Au départ, je ne savais pas trop ce que j'allais faire de ces moines. Alors, je les ai laissé marcher, et finalement, ils sont arrivés à un cimetière.

Je sais, rien de réjouissant en apparence. Eh bien, détrompez-vous, cette nouvelle que j'ai appelée Matin de glace n'est pas réellement triste ou morbide.

Non, elle serait même plutôt joyeuse, et appartiendrait à l'univers du Merveilleux.

Pour vous en convaincre, cliquez tout simplement sur :

matin.pdf

05/04/2007

Litrose

medium_0981_1.jpg

Je reviens avec une petite nouvelle polar. Mais « Litrose », qu’est-ce à dire ? Il y a-t-il un rapport avec la bouteille de blanc sec d’Alsace qui sert d’illustration ? Sans aucun doute, mais aussi avec « Psychose », ce chef d’œuvre du grand Alfred, lui-même tiré d’un roman de Robert Bloch, écrivain américain de polars et de fantastique.

Alors, c’est l’histoire de Max… Bon, laissons place à l’ambiance plutôt noire avec le début :

Cette année-là, le mois d'août avait été particulièrement pourri ; comme d'ailleurs tout le reste de l'été ; il n'y avait vraiment rien eu à faire. Tout avait commencé par une fin d'après-midi, ou plutôt un début de soirée ; on ne savait plus trop à cause du temps de cafard. Le ciel était bas et chargé de nuages menaçants : il fallait encore s'attendre à subir une sacrée averse ; une de plus. C'était ce que devait se dire Max, un SDF qu'un camion de hasard avait… la suite en cliquant sur LITR.pdf

31/03/2007

La guitare est toujours à la même place

medium_lh_tcar.gif

La guitare est toujours à la même place

Dans le placard

Elle y est depuis le jour

Où après m’être barbouillé la figure de cirage

Je descendis à Harlem

Ma guitare sous le bras

Pour jouer le blues

Le blues à la manière de Sam « lightnin’ » Hopkins

Mais la soul n’y était pas

Et mon sound ressemblait à un grincement de dents

Et les noirs m’injurièrent

Et à la figure ils me jetèrent des boîtes de cornet-beef

Et je pleurais

Et les Noirs riaient

Et je pleurais

Et ils riaient

Et les pleurs enlevèrent le cirage

Le cirage de ma figure

Et je me mis à jouer le hillbilly

La musique de l’homme blanc

Et soudain du groupe des Noirs

Du groupe noir

Sortit un Noir

En haillons

Et il pinça les cordes

Les cordes usées d’une vieille guitare

Un autre souffla dans un harmonica

Un harmonica rouillé

Et au tout se mêla la voix rauque d’un vieillard à la barbe blanche

Et tous jouèrent le blues

Le blues à la manière de Sam « lightnin’ » Hopkins

Je regardai ma guitare

Ma guitare toute neuve

Sous un pluie de boîtes de coca-cola

Je quittai Harlem

Les quartiers noirs et la misère

Et je rentrai dans mon riche appartement de la 5ème avenue

Et depuis ce temps

La guitare est toujours à la même place

Dans le placard

Et depuis ce temps

Ma guitare est toujours à la même place

Dans mon placard

Berck-sur-Mer - Mai 1968

Alors bien sûr, vu la date, vous vous doutez qu'il s'agit d'une oeuvre de jeunesse, et que tandis que tous les jeunes  de 7 à 77 ans s'agitaient dans les rues, je gardais résolument la tête dans les nuages. En tout cas, ce texte m'a été inspiré à l'époque à la fois par Jacques Prévert, et par le blues, dont notamment Sam " lightnin' Hopkins, le bluesman texan que j'avais découvert un an plus tôt.

29/03/2007

Le surveillant

medium_ancien-bureau-ecolier-2c_1.jpgC'est un vieux souvenir du temps où j'ai été pion dans un bahut privé catho. Une expérience qui n'a duré qu'un trimestre après une mémorable bataille de petits suisses alors que j'étais de service de réfectoire.

L'ambiance des lieux était particulière, et cela m'a inspiré cette nouvelle que j'ai transplantée en 1938 : une année charnière. L'ombre d'une terrible guerre se profile. Au début de l'histoire, Hitler a annexé l'Autriche. Après ça va être le tour de la Tchécoslovaquie, puis celui de la Pologne. Je fais le parallèle dans cette nouvelle entre le spectre de la guerre, et le spectre...

Bon, assez dit, lisez donc maintenant :

surveillant.3.pdf

18/03/2007

La vendeuse de croissants

medium_180px-Croissant.jpgBonjour, en ce dimanche matin (il est 8 h 12), permettez-moi de vous offrir les croissants. Du moins ma nouvelle " La vendeuse de croissants ". Ce texte je l'avais déjà mis en première page pour illustrer une petites chronique sur les robots. Comme il a connu un certain succès sur le site In Libro Veritas, j'ai décidé de le faire rentrer à la maison, en l'occurence sur ce blog, et je vous l'offre une nouvelle fois.

Donc, découvrez-le ou redécouvrez-le en cliquant sur :

vendeuse.pdf